Algérie

L'Algérie en observateur à la conférence de la Commission européenne La politique de voisinage et le fait accompli



L'Algérie assistera en tant qu'observateur à la conférence internationale que la Commission européenne organisera demain à Bruxelles sur la politique européenne de voisinage. La Commission européenne (CE) a pour la première fois, décidé de réunir demain, lundi à Bruxelles, des pays des deux rives nord et sud de la Méditerranée pour discuter de la politique de voisinage par laquelle dit-elle, elle compte instaurer une nouvelle approche de partenariat. Proposée à l'Algérie en 2000 par Romano Prodi alors premier responsable de la commission, cette politique n'a pas emballé le président Bouteflika qui avait répondu qu'il fallait d'abord s'acquitter des clauses de l'accord d'association pour pouvoir s'attaquer à autre chose. Rien n'a changé depuis. L'Algérie persiste et signe, elle affirme toujours n'être pas intéressée par cette initiative. «Nous allons assister en tant qu'observateur, pas plus, et nous restons sur notre position initiale, nous considérons que cette politique ne nous agrée pas, » nous dit une source du ministère des Affaires étrangères. D'ailleurs, il n'y a pas que l'Algérie qui va uniquement «observer», il y a la Syrie mais aussi l'Ukraine qui, non seulement sera en tant qu'observateur mais elle vient de faire savoir à la Commission européenne qu'elle n'est plus intéressée par le plan d'action auquel elle a pourtant adhéré après son acceptation des principes de la politique européenne de voisinage. C'est dire, relèvent nos sources que « les pays dedans s'inquiètent un peu, ils marchent mais avec beaucoup de prudence.» L'on rappelle que dans le cadre de cette politique, la CE a mis au point des plans d'action qu'elle dit avoir discutés avec les pays concernés -chacun pour ce qui le concerne- qui se sont chargés pour leur part, de les mettre en oeuvre avec comme arbitre ses différents services. C'est ce qu'elle a fait avec le Maroc, la Tunisie ainsi que d'autres pays du Moyen Orient comme l'Egypte, la Jordanie ou Israël. C'est aussi ce que certains analystes avaient alors qualifié de plans d'ajustement structurels bis en comparaison avec ceux aux nombreuses conditionnalités, du FMI. «LA PARTICIPATION EST TRES MITIGEE»


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