L'Algérie en lice avec quatre 'uvres cinématographiques

La cinématographie algérienne sera présente à la quatrième édition du Festival de Doha, qui se tient du 17 au 24 novembre. Dans le cadre de ce Festival, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en collaboration avec l'Institut du film de Doha, organise un hommage au cinéma algérien avec un volet «Focus sur la filmographie algérienne» prévoyant la projection de cinq films représentatifs du cinéma algérien.
Créé en 2009, ce Festival est l'un des plus importants de l'agenda mondial des festivals de cinéma. L'hommage au cinéma algérien, sera sans conteste, l'un des points forts de cette édition. Il comprend plusieurs volets et, en premier lieu, un focus sur la filmographie algérienne, représentatif de la diversité de ses thématiques et styles. Quatre films seront projetés dont Le Vent des Aurès (1966) de Mohamed Lakhdar-Hamina, La Nouba des femmes du Mont Chenoua (1977) d'Assia Djebar, Omar Gatlato (1976) de Merzak Allouache et Roma ouala n'touma (2006) de Téguia. Par ailleurs, La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo recevra un hommage appuyé de la communauté du cinéma au Sony Open Air Cinema sur l'esplanade du Qatar. L'hommage au cinéma algérien est articulé autour de deux autres événements. Le premier n'est autre qu'une exposition de 45 affiches de films algériens au Katara Art Center. Ce sont des affiches réalisées par des artistes, tel le peintre Mohamed Khadda ou le bédéiste Slim, et qui font partie de l'ensemble des affiches numérisées dans le cadre de l'opération menée par la cinémathèque algérienne avec le soutien de l'AARC. L'exposition en question s'étalera jusqu'au 15 décembre. En outre, un grand concert, signé par le compositeur et musicien algérien, Safy Boutella sera à l'honneur. Sur son répertoire de musiques de films, il dirigera l'orchestre philharmonique du Qatar, composé de musiciens émérites de ce pays comme du monde entier. L'événement aura lieu le 22 novembre, lors de la cérémonie officielle de remise des Prix du Festival. Il est important de souligner que les 'uvres de plusieurs réalisateurs algériens, réalisées au courant de cette année, ont été sélectionnées en compétition officielle par le jury du Festival de Doha. Il s'agit, dans la catégorie longs métrages, de Le Repenti de Merzak Allouache et de Good Bye Morroco de Nadir Moknèche. Dans la catégorie des documentaires, figurent Fidaï (1976) de Damien Ounouri, sur un combattant de la guerre de Libération nationale et Ô mon corps ! (2006) de Laurent Aït Benalla sur le grand danseur et chorégraphe algérien Abou Lagraa. Ainsi, la présence de l'Algérie au Doha Tribeca Film Festival apparaît, d'ores et déjà, comme un élément marquant de cette édition.