Algérie

L'Algérie en dernière position, selon l'Institut Fraser


L'Algérie en dernière position, selon l'Institut Fraser
Le rapport annuel de l'Institut canadien Fraser sur les libertés économiques dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena) a été au centre d'une rencontre débat organisée, hier, à Alger, par le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care). Sur les 18 pays que compte la région, l'Algérie occupe le bas du tableau dans le rapport établi, le mois de novembre dernier, par l'Institut Fraser, a indiqué Mahrez Aït-Belkacem, consultant en entreprise et membre du Care. D'autres fondations étrangères ont pris part à l'établissement du rapport en question, a précisé M. Mahrez qui cite la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF) et la Fondation internationale de la recherche (FRI), du sultanat d'Oman. Elles se fondent sur les informations publiées par la Banque mondiale, à travers le « doing business et le world development indicators » qui se basent sur des données officiellement reconnues. « C'est une analyse basée sur des chiffres, je n'ai aucun sentiment d'agressivité », tient à mentionner le représentant du CARE. Les auteurs utilisent, poursuit-on, 42 items agrégés en 5 grands composants génériques. la taille du gouvernement : dépenses, fiscalité et entreprises (publiques), la législation économique et commerciale et sécurité des droits de propriété, l'accès à la monnaie saine (sound money), la liberté du commerce international et, en dernier lieu, la régulation du crédit, du marché du travail et du climat des affaires. Les trois premiers pays de la région Mena figurant dans le classement de l'Institut Fraser sont le Bahreïn, la Jordanie et les Emirats arabes unis, tandis que la Mauritanie, l'Irak et l'Algérie occupent le bas du classement. Les intervenants au débat de la rencontre ont été unanimes à dire que les dispositions de la loi de finances pour 2009 sont à l'origine du recul du climat des affaires en Algérie. A titre d'exemple, ils notent que la LF en question considère les Algériens établis à l'étranger comme des étrangers, ce qui s'est répercuté, souligne-t-on, négativement sur l'investissement au pays.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)