L'Algérie et sa ville d'Oran, il les avait constamment en bandoulière. Il ne s'est pas construit une notoriété en fréquentant les plateaux de télévision, à l'époque où cela faisait bien de casser du sucre, en public, sur le pays. Sa célébrité est venue peut-être un peu tard, mais il avait tout gagné à la seule force de sa plume et de son talent. Je l'ai revu pour la dernière fois lundi 15 mars, chez lui, à Hambourg, en espérant pouvoir revenir le voir en avril. Nous avons parlé de l'Algérie bien entendu. Il a parlé de son enfance. Je lui avais apporté un petit morceau de bois pétrifié, ramassé il y a des décennies, aux environs de Timimoun. Il m'a dit merci et l'a posé sur son front.
Repose en paix, Hamid, en ta bonne ville d'Oran !
Zohra Bouchentouf-Siagh. Professeur à l'Université de Vienne ; amie de Hamid Skif.
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Posté Le : 26/03/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com