Algérie

L'Algérie dispose d'un potentiel économique considérable en faveur du secteur privé



L'Algérie dispose d'un potentiel économique considérable en faveur du secteur privé
« L'Algérie dispose d'un potentiel économique considérable qui offre des opportunités d'investissements dans une perspective à moyen et long terme aux secteurs privé national et international », a indique Messahel lors d'un sommet sur l'investissement en Afrique organisé en marge de la 69e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies. « Je voudrais souligner que l'expansion du rôle du secteur privé national et international dans le processus de développement bénéficiera de la stabilité politique et économique ainsi que de la disponibilité d'importantes ressources naturelles, de compétences humaines et de capacités d'absorption des technologies », a-t-il affirmé. Le secteur prive bénéficiera, en outre, d'un réseau moderne d'infrastructures, d'une expérience industrielle, d'un marché solvable en expansion et de coûts de transactions compétitifs, a souligne le ministre délégué. L'Algérie a érigé, a-t-il dit, la promotion de son attractivité pour les investissements nationaux et internationaux dans tous les secteurs d'activité économiques en objectif stratégique. Cette démarche s'est traduite, selon le ministre délégué, par une série de réformes essentielles pour établir un cadre propice à une participation accrue du secteur privé au processus de développement. Les réformes ont d'abord contribué à la consolidation de la stabilité macroéconomique, à l'amélioration de la gouvernance, à la facilitation d'exécution des contrats et au renforcement des procédures de règlement des litiges. Les réformes ont aussi permis de se doter d'un dispositif approprié de soutien à l'investissement en matière de financement, d'exonérations fiscales et de droits de douanes ainsi que d'accès au foncier. Elles ont enfin permis des avancées dans la modernisation des règlementations concernant la création d'entreprises, les marchés du travail, la concurrence et le système financier et bancaire, a-t-il explique. S'agissant spécifiquement de l'investissement international, Messahel a indiqué que sa participation s'opérait dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnaire national représente 51% du capital social, ajoutant qu'en dehors de ce capital, le financement des investissements sera assuré exclusivement par le recours aux moyens nationaux. Les changements ainsi introduits dans les conditions de l'activité économique ont déjà eu pour effet une relance des investissements privés. En outre, la structure de ces investissements révèle une diversification notable puisque les deux tiers ont concerné des secteurs hors hydrocarbures. Selon Messahel, la croissance appréciable que connaît l'Algérie depuis plus d'une décennie est aussi le résultat d'une expansion du secteur privé. L'apport de celui-ci représente, en effet, 70% du produit intérieur brut hors hydrocarbures. Pour les années à venir, l'Algérie se concentrera sur le développement et la diversification de ses capacités de production dans une perspective à la fois de substitution à des importations et d'insertion active dans les chaînes de valeurs de la production mondialisée. Les projections tablent sur une croissance annuelle de 7% à l'horizon 2019. Dans cette optique, la relance du développement industriel constitue un facteur déterminant. « L'approche algérienne est, en effet, orientée sur la promotion des filières présentant des avantages comparatifs en matière d'énergie et de ressources naturelles ainsi que celles devant répondre à une forte demande nationale. Les filières prioritaires qui ont été ciblées portent sur les matériaux de construction, la sidérurgie, la métallurgie, la pétrochimie, les engrais, les produits pharmaceutiques, les équipements médicaux, la mécanique et les industries électriques et électroniques », a-t-il relevé. Par ailleurs, le ministre délégué a expliqué que le programme de développement des énergies renouvelables et celui de l'industrie des services des nouvelles technologies de l'information et de la communication nécessitaient la fabrication, l'installation et la maintenance d'équipements et de composants contribueront aussi à la densification industrielle. Afin de permettre une mobilisation conséquente des apports du secteur privé, le gouvernement s'est fixé comme exigence impérieuse la levée des contraintes qui entravent encore la réalisation d'une croissance élevée et prévoit aussi l'introduction d'amendements à la loi relative à la promotion de l'investissement. Pour rappel, Abdelkader Messahel a représenté le président de la Republique à ce forum organisé en marge des travaux de la 69e session ordinaire des Nations unies.




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