L’Algérie dépose la « gravure sur métal » à l’UNESCO

Lors de la dix-huitième réunion périodique du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient actuellement à Kasane (Botswana) du 04 au 10 décembre 2023, l'Algérie a réussi à inscrire le dossier "Gravure sur métaux : or, argent et cuivre, savoir-faire, arts et pratiques" sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), selon un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

La participation de dix autres pays arabes, dont la République arabe d’Égypte, le Royaume d’Arabie Saoudite, la République du Soudan, la République Tunisienne, la République Islamique de Mauritanie et l’État de Palestine avec la Libye figurent avec l’Algérie, selon le même communiqué.

La préparation scientifique du dossier algérien a été réalisée par le ministère de la Culture et des Arts à travers le centre national de recherches de l’anthropologie et de l’histoire, le dossier met en exergue le panel des compétences et des méthodes artistiques associés à la gravure sur or, argent et cuivre dans les villes algériennes, et leurs usages sociaux en tant que porteurs d’identité et de mémoire vivante aux dimensions artistiques, artisanales et économiques, souligne la même source.

De ce fait, l’artisanat de la gravure et de la métallurgie est répandu dans de nombreuses villes anciennes, à savoir Tamanrasset et la région de Kabylie, qui sont très connues pour leur savoir-faire pour leur artisanat de l’argent. Batna pour l’artisanat de l’or, pour les villes telles que Constantine, Blida, Alger et Tlemcen, elles sont, quant à elles réputées pour leur artisanat du cuivre.

Cette inclusion s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État algérien pour préserver ces métiers et traditions ancestraux qui symbolisent l’Algérie, sa culture, son identité et son histoire en tant que guide identitaire, porteur de la mémoire, des coutumes et des traditions, et en soutien à l’action culturelle arabe commune dans la promotion des éléments de la culture et des pratiques arabes, soulignant ainsi, sa place dans la culture et le patrimoine humain de l’humanité, conclut le communiqué.