Algérie

L'Algérie demande plus de facilitation



Selon un communiqué du ministère du Commerce, repris par l'APS, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à  Genève a présenté, lors de la séance plénière de cette conférence ministérielle, «le discours du ministre du Commerce qui s'est articulé essentiellement autour de la nécessité de simplifier et faciliter le processus d'accession à  l'OMC pour les pays en développement et les pays les moins avancés». Le communiqué note que le projet appelant à  instaurer ces facilitations a été adopté par le groupe africain et le groupe arabe, et a bénéficié, ajoute-t-on de même source, «d'un large soutien des pays en développement et émergents». Une séance de travail, présidée par Mustapha Benbada, a été également organisée au siège de la mission permanente de l'Algérie, avec le nouveau président du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à  l'OMC, l'ambassadeur de Belgique, François Roux, en présence du directeur général adjoint de l'OMC et des membres de la délégation algérienne. Il est utile de rappeler, à  ce propos, que l'adhésion de l'Algérie à  cette organisation traîne depuis plusieurs années en raison de certains points de discorde qui divisent les responsables algériens et les pays en négociation avec l'Algérie. Ces derniers exigent, entre autres, la fin des subventions algériennes sur le prix du gaz, alors que l'Algérie considère qu'il s'agit là d'une question de souveraineté. Cependant, nombre d'observateurs estiment que l'Algérie est à  la traîne du point de vue organisationnel au plan économique et législatif, ce qui diffère à  chaque fois son adhésion. Le manque de compétences à  même de convaincre les négociateurs de la partie adverse est également mis en exergue par certains spécialistes qui attirent l'attention sur l'impact de ce retard sur l'économie nationale. Notons, par ailleurs, qu'aucun progrès sur le cycle de Doha, pour une plus grande libéralisation du commerce mondial n'a été obtenu à  Genève à  l'issue de cette conférence ministérielle. Les pays membres de l'organisation, qui ont formellement approuvé l'adhésion de trois nouveaux pays dont la Russie, n'ont pas réussi à  s'entendre sur la libéralisation du commerce mondial, alors qu'il est «hautement improbable» que les négociations puissent àªtre «bouclées dans un avenir proche», soulignent les observateurs. «Les ministres regrettent profondément qu'en dépit de beaucoup d'engagement et d'importants efforts pour boucler l'agenda du cycle de négociations de Doha, les discussions soient dans l'impasse», lit-on dans la déclaration ayant sanctionné la réunion. Le président de la conférence, le ministre nigérian du Commerce, a affirmé que les ministres ayant participé à  cette réunion avaient pris conscience qu'ils devaient à  nouveau reprendre en main le dossier Doha et réaffirmé leur engagement pour qu'on arrive à  une conclusion.
 
 


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