Algérie

L'Algérie dans la tourmente



Sur les questions des droits des travailleurs, les conditions de travail et les libertés syndicales, l'Algérie se retrouve en mauvaise posture. En atteste le dernier classement établi par l'Union internationale du travail.Sur les questions des droits des travailleurs, les conditions de travail et les libertés syndicales, l'Algérie se retrouve en mauvaise posture. En atteste le dernier classement établi par l'Union internationale du travail.
On peut également citer le "clash" avec l'Organisation internationaledu travail lors de la dernière sessiontenue à Genève en Suisse durantlaquelle la délégation algérienne s'estretirée des travaux.L'Algérie est en effet classée parmi lesdix mauvais pays en matière de respectdes droits des travailleurs.
Ce classement,établi lors du tout dernier rapportde l'Union internationale du travail (UIT), confirme la mauvaise position de l'Algérie. Car faire partie des dix derniers sur un nombre de 139 pays est on ne peut plus préjudiciable à l'image du pays. Ce rapport 2018 fait cas du harcèlement que subissent les syndicats et les syndicalistes ponctué, quelquefois, par des interdictions d'activités, des arrestations et des emprisonnements., Décidément le contexte n'est guère favorable à l'Algérie. En effet cet accablant constat de l'UIT intervient quelques jours seulement après le retrait de la délégation algérienne, conduite par le ministre du Travail Mourad Zemali, de la 107e session de la Conférence internationale du travail qui s'est tenue à Genève.
Un retrait motivé par la décision de la Commission de l'application des normes de l'Organisation internationale du travail (OIT) de l'envoi en Algérie d'une délégation de haut niveau pour s'enquérir de la situation des libertés syndicales. "Il s'agit-là, de dérives graves qui portent atteinte à l'impartialité et à la crédibilité de la Commission et sur lesquelles nous avons attiré l'attention à maintes reprises, lors des précédentes sessions de la Conférence. Aussi, je tiens à déclarer solennellement que mon pays rejette dans le fond et dans la forme la résolution de la Commission" a alors indiqué le secrétaire général du ministere du Travail dans un communiqué.
Le ministere du travail a estimé que cette commission de l'OIT n'a pas pris en considération l'existence de 101 organisations syndicales en Algérie, mais s'est contentée des déclarations de deux personnes sans aucune représentativité d'une part et de l'exploitation d'articles de presse non documentés, d'autre part. Dans une déclaration,faite hier, le ministre du Travail a indiqué qu'un syndicaliste du Snapap, qui n'est pas représentatif et qui a d'ailleurs été débouté par la justice, a porté plainte auprès de l'OIT au même titre qu'un avocat "débarqué" d'une organisation d'avocats qui lui a emboîté le pas, sont à l'origine de cette démarche contestée de l'OIT.
Mourad Zemali faisait certainement allusion à Rachid Malaoui qui se considère toujours comme le représentant legal et légitime du Snapap et qui est très actif à Genève où il dispose d'un important appui de nombreuses organisations syndicales internationales. Et au ministre de soutenir que l'Algérie, qui a consacré les libertés syndicales dans sa Constitution, n'a aucun problème avec l'OIT malgré le rejet ferme de la décision d'envoyer une délégation de haut niveau à Alger.
On peut également citer le "clash" avec l'Organisation internationaledu travail lors de la dernière sessiontenue à Genève en Suisse durantlaquelle la délégation algérienne s'estretirée des travaux.L'Algérie est en effet classée parmi lesdix mauvais pays en matière de respectdes droits des travailleurs.
Ce classement,établi lors du tout dernier rapportde l'Union internationale du travail (UIT), confirme la mauvaise position de l'Algérie. Car faire partie des dix derniers sur un nombre de 139 pays est on ne peut plus préjudiciable à l'image du pays. Ce rapport 2018 fait cas du harcèlement que subissent les syndicats et les syndicalistes ponctué, quelquefois, par des interdictions d'activités, des arrestations et des emprisonnements., Décidément le contexte n'est guère favorable à l'Algérie. En effet cet accablant constat de l'UIT intervient quelques jours seulement après le retrait de la délégation algérienne, conduite par le ministre du Travail Mourad Zemali, de la 107e session de la Conférence internationale du travail qui s'est tenue à Genève.
Un retrait motivé par la décision de la Commission de l'application des normes de l'Organisation internationale du travail (OIT) de l'envoi en Algérie d'une délégation de haut niveau pour s'enquérir de la situation des libertés syndicales. "Il s'agit-là, de dérives graves qui portent atteinte à l'impartialité et à la crédibilité de la Commission et sur lesquelles nous avons attiré l'attention à maintes reprises, lors des précédentes sessions de la Conférence. Aussi, je tiens à déclarer solennellement que mon pays rejette dans le fond et dans la forme la résolution de la Commission" a alors indiqué le secrétaire général du ministere du Travail dans un communiqué.
Le ministere du travail a estimé que cette commission de l'OIT n'a pas pris en considération l'existence de 101 organisations syndicales en Algérie, mais s'est contentée des déclarations de deux personnes sans aucune représentativité d'une part et de l'exploitation d'articles de presse non documentés, d'autre part. Dans une déclaration,faite hier, le ministre du Travail a indiqué qu'un syndicaliste du Snapap, qui n'est pas représentatif et qui a d'ailleurs été débouté par la justice, a porté plainte auprès de l'OIT au même titre qu'un avocat "débarqué" d'une organisation d'avocats qui lui a emboîté le pas, sont à l'origine de cette démarche contestée de l'OIT.
Mourad Zemali faisait certainement allusion à Rachid Malaoui qui se considère toujours comme le représentant legal et légitime du Snapap et qui est très actif à Genève où il dispose d'un important appui de nombreuses organisations syndicales internationales. Et au ministre de soutenir que l'Algérie, qui a consacré les libertés syndicales dans sa Constitution, n'a aucun problème avec l'OIT malgré le rejet ferme de la décision d'envoyer une délégation de haut niveau à Alger.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)