En prônant un discours nationaliste conservateur, Ali Benflis s'est étalé sur le communiqué du premier novembre 1954. Selon lui, ce communiqué est un morceau d'anthologie politique.Les moudjahidine ont rédigé ce document considéré comme une constitution ineffaçable et inépuisable à savoir que l'Algérie au lendemain de l'indépendance s'autoconstruit en un Etat démocratique, Etat social ayant une souveraineté totale non trainée de l'est ou l'ouest, un Etat selon les principes de l'Islam, le vrai Islam». Ce chef de parti a répondu à ses adversaires politiques que son parti exclut la violence, l'insulte et l'atteinte à l'honneur des personnes. Il a cité un hadith prophète Mohamed QSSSL qui interpelle les musulmans à prôner la sagesse et la prédilection et de dialoguer de la meilleure façon,» je suis né dans un environnement, une famille qui m'a tracé ce chemin. Il est de notre devoir de dire les vérités au peuple algérien. L'Algérie vit dans une crise politique. Le peuple est dans un oued et le gouvernement dans un autre oued. Le peuple a boycotté les élections, c'est une démission du peuple qui a refusé cette politique y a une crise de légitimité», a ajouté l'orateur. Sa solution réside en la souveraineté totale des Algériens et le bannissement de la fraude électorale c- a- d des élections libres et réelles». En outre, il a expliqué l'échec de la politique économique des précédents gouvernements. La crise économique est apparue avec la chute du prix des hydrocarbures en 2014, à cette époque le gouvernement a fait recours au Fonds de régulation des recettes puis à celui des réserves d'échanges, la mise en conformité fiscale, emprunt obligataire, nouveau modèle de croissance économique puisé du programme du président de la République basé sur la séparation de l'argent de la politique et enfin l'impression de nouveaux billets monétaires. Même l'enseignement n'a pas été épargné, il a révélé des classes à 50 élèves et le phénomène des cours de soutien chez les particuliers sont des indices d'un mauvais enseignement. Le professeur quelque soit son diplôme ne peut pas réussir dans sa mission. Concernant la politique sociale, selon lui, elle n'est pas conçue conformément au principe fondamental de la Révolution du premier Novembre. Il existe deux classes de citoyens : des supra citoyens et la majorité des Algériens sont en seconde classe des infra citoyens.» Il ne s'agit pas de se demander qui est derrière ces milliers d'Algériens diplômés qui tentent de quitter leur pays mais de dire les causes réelles. Un jeune qui ne trouve de travail pour gagner son pain, se marier et vivre heureux dans son pays est contraint d'aller chercher ailleurs». Les citoyens présents ont déduit qu'Il est tout à fait clair qu'Ali Benflis, ancien chef du gouvernement, a fustigé la gouvernance du président de la République sous plusieurs angles.
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Posté Le : 11/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S Djelloul
Source : www.lnr-dz.com