Algérie

L'Algérie condamnée sur le cas d'un disparu



Il s’agit là de la septième condamnation du genre par le même comité à l’endroit de l’Algérie au sujet de l’épineux dossier des disparitions forcées. Le cas Aouabdia est parmi ces très nombreux cas de disparus durant les années de terreur de la décennie noire, porté par sa femme Meriem Zarzi et qui, depuis 17 ans, réclame toute la vérité sur le sort de son mari. Il y a donc 17 ans, Aouabdia Brahim, 41 ans, père de six enfants, a été arrêté par la police dans son atelier de tailleur de pierres à Constantine. Depuis, il n’a plus donné signe de vie.
C’est à la fin mai dernier que la décision du Comité onusien a été rendue publique en réponse à la plainte de Meriem Zarzi, représentée par l’association suisse de lutte contre l’impunité Trial. Cette association a déposé 15 autres plaintes du genre auprès du Comité des droits de l’homme et s’attend à une suite semblable, alors que le Collectif des familles de disparus prépare, de son côté, le dépôt d’une centaine de plaintes. L’entrée en vigueur de la Convention internationale sur les disparitions forcées en décembre 2010 nourrit l’espoir des familles de disparus de forcer les autorités algériennes à dévoiler toute la vérité sur les disparitions forcées et en finir avec la disposition de la charte sur la réconciliation nationale, interdisant toute poursuite judiciaire ou tout retour sur ce qui s’est passé durant la décennie noire.


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