Algérie

L'Algérie ciblée par la France



L'Algérie ciblée par la France
A près les révélations sur les écoutes américaines ciblant de nombreux pays, une nouvelle accusation d'espionnage émanant des services secrets canadiens a visé cette fois la France.Les services canadiens ont révélé l'existence d'une «vaste opération de piratage informatique français, qui aurait débuté en 2009 et se poursuivrait toujours, grâce à un implant espion», indique le journal Le Monde dans son édition d'hier, en notant que la France ferait moins sa victime aujourd'hui face aux activités de la NSA à son encontre. L'Algérie fait partie des cibles concernées par ces opérations d'espionnage français «tous azimuts visant des pays aussi bien amis que jugés dangereux», note le même quotidien. Selon la note interne des services canadiens que Le Monde a consultée grâce aux archives de la NSA révélées par Edward Snowden, six institutions iraniennes liées au programme nucléaire sont concernées par cette opération d'espionnage. Mais ladite opération ne viserait pas que les installations nucléaires, les services secrets techniques canadiens, Centre de la sécurité des télécommunications du Canada, «relèvent la présence de cet implant au Canada, en Espagne, en Grèce, en Norvège ainsi qu'en Côte d'Ivoire et en Algérie».L'espionnage français opère dans une zone géographique baptisée «Anciennes colonies françaises», dont l'Algérie. «Alger a rompu le dialogue avec Paris en 2009, alors que le pays reste un acteur régional de première importance pour la France, notamment sur les questions de sécurité», souligne le même article. «Nous estimons, avec un degré modéré de certitude, qu'il s'agit d'une opération sur des réseaux informatiques soutenue par un Etat et mise en ?uvre par une agence française de renseignement», souligne dans sa note le CSEC.«Une conclusion qui a été partagée avec les quatre autres membres du cercle fermé appelé les Five Eyes qui réunit les services secrets américains, britanniques, australiens, canadiens et néo-zélandais», indique l'article du journal Le Monde. Pour le cas iranien, l'implant espion a ciblé le ministère des Affaires étrangères, l'Université des sciences et de la technologie d'Iran, l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran, l'Organisation pour la recherche iranienne pour les sciences technologiques et l'université Malek Ashtar à Téhéran, soit des établissements sous le contrôle des services de sécurité iraniens, précise le même article. Le terrain iranien est déjà sous la loupe de Washington et de Tel-Aviv.«Après avoir collecté assez d'informations sensibles, on peut alors commencer à échanger avec nos amis américains, britanniques, allemands ou israéliens, en se gardant de dévoiler les moyens qui nous ont permis de les trouver car, alliés ou pas, s'ils comprennent nos techniques, ils prennent des contre-mesures pour se protéger, ce qui nous contraint à développer de nouveaux outils informatiques, ce qui coûte de l'argent», déclare une source du renseignement français au journal Le Monde. Un média francophone canadien a aussi été la cible de l'implant espion.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)