Algérie

L'Algérie cible d'Israël



L'Algérie cible d'Israël
Portant sur le démantèlement d'un large réseau de renseignements israéliens en activité en Algérie, deux affaires ont quelque peu bousculé les services algériens de sécurité de par ce qu'elles comportent comme risque sur la stabilité du pays. Elles avaient été ébruitées au lendemain de l'assassinat d'un handicapé moteur collecteur de mercure au début de cette année dans la commune de Chatt (El-Tarf).Le crime attribué au Mossad, avait été rapidement élucidé et l'auteur arrêté. Pressé de question, il avait avoué que le mercure collecté était exporté vers Israël via le Maroc. L'autre affaire a éclaté il y a quelques jours avec les suites à ce qui paraissait être au départ une banale escroquerie. Avec l'arrestation d'un des deux auteurs, une enseignante de la wilaya de Tissemsilt et sa mise sous mandat de dépôt, l'on était arrivé à la conclusion que cette affaire était bouclée.L'enseignante avait reconnu les faits d'escroquerie qui lui étaient reprochés. Ce qui n'était pas de l'avis des services spéciaux algériens. Bien informés de tous ses déplacements, contacts et complicités, ils l'avaient laissé faire avec pour objectif d'appréhender tous les membres et de démanteler le réseau. Ils avaient été malheureusement pris de cours avec la saisine du procureur près le tribunal correctionnel de Annaba. Celui-ci avait été alerté par les huit jeunes victimes, tous des universitaires.Ils ambitionnaient immigrer légalement dans un des pays de l'Union européenne pour une formation de longue durée, c'est ce que leur avait proposé le couple. Leur séjour véritablement catastrophique leur a imposé de se rendre à l'évidence : pas d'immigration et pas de formation, d'autant que leur «contact» l'algéro-turc à Istanbul, espaça ses visites avant de disparaître totalement. Dès leur arrivée à l'aéroport d'Istanbul, il avait pris le soin de leur présenter d'autres personnes.Celles-ci étaient censées être des responsables turcs chargés de leur fournir le nécessaire en renseignements et enseignements sur ce qu'ils devaient faire en attendant un départ qui ne venait pas. Pour faire vrai, il leur a réclamé le reste des 150 000 euros tout en leur faisant miroiter une possibilité d'effacer cette dette au cas où... Les huit jeunes algériens durent se rendre à l'évidence à savoir qu'ils avaient été victimes d'une escroquerie.Mais il n'y avait pas que ça. A leur retour au pays, ils prirent contact avec «Nacéra» la complice. Pour tout renseignement à fournir, ils avaient ce prénom et la fonction qu'elle leur a révélée d'être une enseignante dans un lycée dans la wilaya de Tissemsilt. «L'ayant menacé de poursuites, cette femme nous a demandé de ne rien faire et qu'elle allait nous rembourser. Nous avons préféré déposer plainte. Heureusement d'ailleurs du fait qu'on saura par nos avocats, qu'il ne s'agissait pas d'une escroquerie, mais d'une tentative de recrutement au titre d'agents de renseignements au profit d'un pays étranger, ce qui aurait pu nous coûter très cher», a affirmé une des victimes.Mise en branle, la machine judiciaire algérienne et celle sécuritaire sont rapidement arrivées à interpeller l'intrigante. Quant à son complice algéro-turc qui n'était pas revenu en Algérie, il a fait l'objet d'un mandat d'amener international. En fait, les animateurs du réseau israélien de renseignements, n'avaient pas pris en compte la capacité de leurs agents en Algérie. Les uns avaient été chargés de collecter et d'exporter le mercure de récupération vers Israël via le Maroc, ls autres à intensifier le recrutement de jeunes algériens pour en faire des agents destinés à des activités subversives et de renseignements.Il reste néanmoins que cette affaire d'espionnage où se mêlent le crime et la trahison dans une tentative de nuire aux intérêts supérieurs de l'Algérie, aurait mérité une meilleure approche. Il faut reconnaître, tout de même, que la vigilance des services de sécurité algériens n'a pas été prise à défaut. Ce qui leur a permis d'aboutir à l'interpellation de «Nacéra» de Tissemsilt. Son complice turc naturalisé algérien se faisait passer pour le PDG d'une entreprise privée spécialisée dans le netmarketing, installée à Istanbul.Il s'est avéré être un agent du Mossad activant sous la couverture de la société israélienne «Yts Système Limited», spécialisée dans l'installation de matériel d'écoute, de filature, de craquage de mails... Selon nos sources qui restent à vérifier, tout au long de son séjour en Algérie, il est arrivé à décrocher la nationalité algérienne. Secondé par sa complice, il aurait financé une vaste opération d'écoutes et de surveillance de hauts cadres décideurs algériens.A chacun de son déplacement en Turquie où il avait ses contacts, généralement des officiers israéliens du service de renseignements en poste à l'ambassade d'Israël, l'algéro-turc disposait de toute une logistique et autres moyens qu'il souhaitait. C'est lui qui aurait ordonné l'assassinat du handicapé de la commune de Chatt qui avait menacé de les dénoncer aux services de sécurité. Connue pour être une société d'espionnage «Yts Système Limited» est dirigée par Doron Stempler et Tal Berman, deux anciens officiers du Mossad, les services secrets israéliens qui, avec la complicité de homologue français, étaient derrière la multitude d'opérations de déstabilisation (Ghardaïa).Sur leur lancée et dans leur volonté de nuire aux pays arabes, Doron Stempler et Tal Berman ont réussi la gageure de prendre dans leurs griffes le prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohammed Ibn Salman (30 ans). Aidé en cela par le Maroc, le prince saoudien dont l'aviation bombarde quotidiennement le Yémen, s'est fixé comme objectif de créer coûte que coûte le chaos non seulement en Algérie mais aussi en Tunisie et en Libye qui lui tiennent tête dans sa folie destructrice du monde arabo-musulman.


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