L'Algérie vient de recevoir l'autorisation de l'Onu après celle de l'Union africaine pour piloter la médiation entre belligérants en Libye. C'est une première pour l'Algérie qui de par son offensive diplomatique a obtenu un accord multilatéral des instances onusiennes et africaines pour mettre de l'ordre chez le pays voisin. Une initiative qui a trop attendu vu que la Libye a prolongé dans un chaos sécuritaire qui menacerait toute la région.L'Algérie vient de recevoir l'autorisation de l'Onu après celle de l'Union africaine pour piloter la médiation entre belligérants en Libye. C'est une première pour l'Algérie qui de par son offensive diplomatique a obtenu un accord multilatéral des instances onusiennes et africaines pour mettre de l'ordre chez le pays voisin. Une initiative qui a trop attendu vu que la Libye a prolongé dans un chaos sécuritaire qui menacerait toute la région.Après le Nord-Mali où la crise voit son épilogue, c'est la question libyenne qui s'est internationalisée dans un contexte où la sécurité de ce pays s'effondre de jour en jour. Les pays puissants qui misaient sur une intervention militaire directe n'ont jamais reçu l'aval des autorités algériennes qui préfèrent plutôt un dialogue politique qu'à la solution militaire.Preuve en est par les factions rivales sur le terrain qui ont demandé à l'Algérie d'être le seul médiateur capable de mettre en route un dialogue politique entre belligérants mais aussi de garantir une trêve de longue durée. C'est ce qu'à réitéré Ramtane Lamamra lors de son dernier séjour à New York mais également dans plusieurs capitales arabes.Le ministre des AE confirme ainsi qu'outre l'Onu et l'UA, c'est l'Union européenne qui a rejoint les autres instances estimant que l'Algérie est le seul pays qui peut garantir un cessez-le-feu d'une guerre civile qui dure depuis la chute de Mouammar Khadafi. Il faut souligner que depuis la dernière élection du Congrès national libyen, les offres de médiation n'ont pas cessé de pleuvoir. Reste que l'Algérie a, depuis septembre, exigé que la table de négociations soit à Alger.Ce que les autorités de l'instance politique libyenne ne s'y étaient pas opposés. Autre détail, qui est celui de l'échéance à venir. Les autorités algériennes estiment que dès le début de 2015, il y aurait accord pour conduire les négociations sur le plan politique qui peuvent durer dans le temps. Mais selon le ministre des AE lui-même, l'échéance des pourparlers reste ouverte et n'est pas conditionnée par le temps.Sur le plan diplomatique, l'Algérie a obtenu des autorités égyptiennes de ne pas intervenir militairement et de privilégier la surveillance des frontières des deux côtés pour ne laisser aucune capacité aux groupes armés d'acheminer les armes. La mobilisation des troupes à ce niveau s'est faite sur accord avec les Libyens qui peinent d'ailleurs à contrôler le flux des armes où un vaste trafic est reconnu dans certains endroits frontaliers.Le tout aussi est de sauvegarder les infrastructures libyennes qui sont endommagées chaque jour suite aux actions directes des guérillas. Sur ce point, l'Algérie reste le seul pays qui fournit une assistance technique et de formation pour créer une nouvelle armée et un corps de police professionnels afin de rétablir la sécurité sur le front interne.L'enjeu est considérable pour l'Algérie qui ne souhaite pas également que des pays puissants puissent intervenir en vue de contrôler le pétrole comme unique richesse du pays. Sonatrach qui possède un périmètre d'exploitation pétrolière en Libye a toujours oeuvré dans le cadre d'un partenariat exemplaire sur le plan énergétique. C'est tout le contraire des appétits voraces des multinationales.Après le Nord-Mali où la crise voit son épilogue, c'est la question libyenne qui s'est internationalisée dans un contexte où la sécurité de ce pays s'effondre de jour en jour. Les pays puissants qui misaient sur une intervention militaire directe n'ont jamais reçu l'aval des autorités algériennes qui préfèrent plutôt un dialogue politique qu'à la solution militaire.Preuve en est par les factions rivales sur le terrain qui ont demandé à l'Algérie d'être le seul médiateur capable de mettre en route un dialogue politique entre belligérants mais aussi de garantir une trêve de longue durée. C'est ce qu'à réitéré Ramtane Lamamra lors de son dernier séjour à New York mais également dans plusieurs capitales arabes.Le ministre des AE confirme ainsi qu'outre l'Onu et l'UA, c'est l'Union européenne qui a rejoint les autres instances estimant que l'Algérie est le seul pays qui peut garantir un cessez-le-feu d'une guerre civile qui dure depuis la chute de Mouammar Khadafi. Il faut souligner que depuis la dernière élection du Congrès national libyen, les offres de médiation n'ont pas cessé de pleuvoir. Reste que l'Algérie a, depuis septembre, exigé que la table de négociations soit à Alger.Ce que les autorités de l'instance politique libyenne ne s'y étaient pas opposés. Autre détail, qui est celui de l'échéance à venir. Les autorités algériennes estiment que dès le début de 2015, il y aurait accord pour conduire les négociations sur le plan politique qui peuvent durer dans le temps. Mais selon le ministre des AE lui-même, l'échéance des pourparlers reste ouverte et n'est pas conditionnée par le temps.Sur le plan diplomatique, l'Algérie a obtenu des autorités égyptiennes de ne pas intervenir militairement et de privilégier la surveillance des frontières des deux côtés pour ne laisser aucune capacité aux groupes armés d'acheminer les armes. La mobilisation des troupes à ce niveau s'est faite sur accord avec les Libyens qui peinent d'ailleurs à contrôler le flux des armes où un vaste trafic est reconnu dans certains endroits frontaliers.Le tout aussi est de sauvegarder les infrastructures libyennes qui sont endommagées chaque jour suite aux actions directes des guérillas. Sur ce point, l'Algérie reste le seul pays qui fournit une assistance technique et de formation pour créer une nouvelle armée et un corps de police professionnels afin de rétablir la sécurité sur le front interne.L'enjeu est considérable pour l'Algérie qui ne souhaite pas également que des pays puissants puissent intervenir en vue de contrôler le pétrole comme unique richesse du pays. Sonatrach qui possède un périmètre d'exploitation pétrolière en Libye a toujours oeuvré dans le cadre d'un partenariat exemplaire sur le plan énergétique. C'est tout le contraire des appétits voraces des multinationales.
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Posté Le : 29/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com