L'Algérie est candidate à la présidence du Conseil des droits de l'Homme. C'est la grande annonce faite, mardi soir, par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, dans un discours prononcé devant les membres de cette instance onusienne, dont le siège est situé à Genève, en Suisse.«Par cette candidature, l'Algérie compte apporter sa contribution au renforcement de l'action du Conseil (dont elle est membre fondateur), dans la promotion et la protection des droits de l'Homme à travers le monde», a indiqué M. Medelci, dont les propos ont été repris par l'APS.Le ministre a expliqué que cette candidature intervient dans le prolongement des «avancées» démocratiques internes et de la «qualité» de la coopération de l'Algérie avec les instances internationales et régionales chargées des droits de l'Homme.Réaffirmant «l'attachement» de l'Algérie à la promotion et à la protection des droits de l'Homme et son «appui» à l'efficacité des mécanismes du Conseil, M. Medelci a également annoncé que le gouvernement algérien a décidé de mobiliser 500 000 dollars exclusivement consacrés à l'organisation d'ateliers et de séminaires de formation. Selon M. Medelci, des formations seront destinées aux pays les moins avancés et traiteront de thématiques qui feront l'objet de consultations avec le Haut commissariat aux droits de l'Homme.
«Fidèle à son histoire, à ses traditions et à sa culture d'émancipation, l'Algérie s'est constamment engagée aux côtés des peuples qui revendiquent auprès du Conseil, la défense de leurs droits à l'autodétermination, la liberté et la justice», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne. Mourad Medelci a profité de cette rencontre pour rappeler «les réalisations de l'Algérie» dans le domaine des droits de l'Homme. Il a également rappelé les réformes politiques actuelles. Le chef de la diplomatie algérienne a rencontré, en marge des travaux de cette session du Conseil des droits de l'Homme, certains de ses homologues avec qui il a échangé des points de vue, selon l'agence officielle. Il a même invité certains à venir visiter l'Algérie. «Nous réitérons notre invitation à ceux d'entre eux qui n'ont pas encore pu nous rendre visite (et) nous serons heureux d'élaborer une nouvelle liste d'invitations lorsque les visites attendues auront été effectuées», a-t-il déclaré.
A. B.
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Posté Le : 29/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Ali Boukhlef
Source : www.latribune-online.com