Algérie

L'Algérie boucle ses frontières



L'Algérie boucle ses frontières
Au moment où la Tunisie s'apprête pour le scrutin des législatives dans un contexte tendu sur le plan politique et sécuritaire, l'Algérie décide de fermer ses frontières provisoirement les 25 et 26 du mois courant dans le cadre de la stratégie de prévention contre tout éventuel acte subversif.C'est ce que rapporte le quotidien arabophone Al Fajr dans son édition du 21 du mois en cours citant une source militaire crédible, indiquant que «les plus hautes autorités politiques, militaires et de sécurité ont décidé de fermer les points de passage frontaliers de l'Algérie avec la Tunisie les 25 et 26 octobre prochains à l'occasion des élections législatives en Tunisie, avec la possibilité de prolonger la fermeture d'une journée supplémentaire».Néanmoins précise-t-on, qu' «un service minimum sera assuré portant sur des situations humanitaires et d'urgence».Cette décision est tout à fait justifiée confient des stratèges bien avertis sur les donnes sécuritaires, qui relèvent de la sauvegarde de l'intégrité territoriale, mais aussi qui expriment la souveraineté de l'Algérie soucieuse de la sécurité de ses citoyens.Le malaise politique ressenti en Tunisie et la montée de l'intégrisme sont en somme des facteurs qui exigent ce genre de décision préventive. Selon toujours le même organe de presse, c'est le président de la République lui-même en sa qualité de chef suprême des armées qui a donné cet ordre soulignant «le président algérien Abdelaziz Bouteflika a donné des ordres stricts et fermes aux chefs militaires pour augmenter le nombre de soldats stationnés le long de la frontière avec la Tunisie et la Libye d'environ de 10 000 soldats, d'intensifier les mécanismes de contrôle et d'augmenter la présence des véhicules et des équipements militaires».La même source a indiqué que «la région a connu des échanges de tirs, où les forces de l'armée ont pu repousser le groupe terroriste qui a pris la fuite vers les hauteurs frontaliers avec la Tunisie».Sachant que l'Armée nationale populaire a récemment déjoué une tentative d'infiltration de neuf terroristes, il y a lieu de rappeler qu'à ce sujet plus de 3000 soldats supplémentaires ont été dépêchés aux frontières en prévision des élections législatives en Tunisie comme rapporté dans nos précédentes éditions.L'Algérie ne pouvant se permettre d'agir dans une atmosphère normale, alors que la menace est omniprésente à ses frontières, d'où ce redéploiement stratégique de ses unités militaires le long de la bande frontalière Est et Sud-Est.Le dispositif sécuritaire, devrait toucher les régions d'El Oued, Souk Ahras El Taraf et Tébessa. Cela s'organise, au moment où les services de sécurité tunisiens ont enregistré plusieurs arrestations de terroristes activement recherchés.Dans cette même perspective, l'ANP a procédé à un contrôle et révision dans leur plan d'activité au niveau des postes frontaliers, alors que les forces héliportées concordant leurs exercices avec les soldats sur le terrain opèrent tout le long du tracé frontalier pour localiser d'éventuels groupes armés.Des sources sécuritaires ont indiqué dans ce même contexte, que des mouvements suspects ont été notés vers les monts de Boudekhan à Khenchela, faisant jonction avec les maquis de Tébessa, au même titre que les monts de Chaâmbi.Selon la presse tunisienne, des groupes terroristes actifs seraient sur le point de planifier des attentats le jour-même du scrutin. Puisant leurs forces des groupes terroristes en Libye, un pays qui s'érige en un véritable foyer terroriste, les intégristes tunisiens comptent bien se faire entendre.Chose qui ne manquera pas de mobiliser l'ANP qui a mis en oeuvre un plan de sécurité draconien, dressant un tableau militaire stratégique pour préserver les frontières des affres des groupes criminels multinationaux repliés en Libye.L'Algérie qui demeure plus avertie sur les menaces du terrorisme transnational maintient ses troupes en alerte maximale aux frontières avec la mobilisation de 25 000 soldats assistés par des unités des GGF et des unités d'intervention spéciales.




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