Algérie

L'Algérie baissera sa production de 200 000 b/j



Le nouveau plafond de la production sera ramené à 24,8 millions de barils/jour, alors que le niveau de référence à septembre 2008 était de 29,05. Oran. De notre bureau Le même communiqué précise que les pays membres ont pris l'engagement ferme d'assurer une offre continue pour stabiliser le marché afin d'assurer un prix équitable et juste, tenant compte aussi bien des intérêts des pays producteurs que des pays consommateurs. Un appel aux pays producteurs et exportateurs de pétrole non OPEP a été également lancé pour une collaboration dans le sens de la stabilisation du marché. La conférence d'Oran confirme également le maintien du sommet ordinaire à Vienne le dimanche 15 mars 2009, juste avant la tenue de la conférence internationale de la même organisation (Hofburg Palace), dans la capitale autrichienne les 18 et 19 mars 2009. La publication des résolutions est prévue le 17 janvier 2009 après leur ratification par les pays membres. Cette décision tient compte du rapport établi par le comité de la conférence qui s'est réuni la veille et a étudié les propositions sur l'évolution du marché faites par le SG. Cela se traduit par l'examen des prévisions sur l'offre et la demande aux premier et second trimestres et prend en considération l'augmentation des stocks des pays de l'OCDE calculée par rapport à la moyenne des 5 dernières années et qui continue à accroître. Il est également noté que le ralentissement de l'économie a entraîné une baisse de la demande qui, à son tour, a influé sur la chute des prix de 90 dollars depuis juillet 2008. La conférence fait également remarquer que si les prix continuent à baisser cela se traduirait par une baisse des investissements et, par conséquence, un rapport inverse concernant l'offre à moyen et long termes. Lors de la conférence de presse entamée juste après la lecture du communiqué, Chakib Khelil a précisé que le système des quotas concernant la réduction de la production n'a pas changé et que la même répartition est maintenue. A titre indicatif, l'Algérie baissera sa production de 200 000 b/j, a-t-il déclaré.Selon lui, le prix idéal pour stabiliser le marché se situe entre 70 et 80 dollars, mais cette donnée doit aussi être accompagnée par un retour à la moyenne de 52 jours de stocks contre 57, aujourd'hui. « Pour que les prix évoluent vers un niveau que tout le monde souhaite, il faudrait qu'il y ait d'autres réductions », a-t-il également prévenu en n'excluant pas une autre décision allant dans ce sens en mars. En fonction des conditions du marché, il faut peut-être prendre d'autres décisions si les équilibres ne sont pas atteints d'ici là. Interrogé au sujet des pays non OPEP, le ministre algérien de l'Energie et des Mines s'est gardé de tout commentaire si ce n'est le fait de rappeler qu'on a besoin de revenus pour développer les besoins du marché. Mais il prendra soin de préciser que certains pays pétroliers voient leur production chuter de manière naturelle, à l'exemple du Mexique avec 200 000 b/j, mais aussi la Norvège, pour justement le manque d'investissements, une situation qui aidera l'évolution des prix dans le sens voulu. La Fédération de Russie, malgré une forte délégation conduite par son vice-Premier ministre, malgré des pourparlers menés la veille, n'a finalement rien annoncé d'important si ce n'est des promesses non déclarées de manière officielle concernant une baisse de 300 000 b/j. Le poids des compagnies privées aura peut-être pesé sur la décision. « Il n'y a aucune restriction à ce qu'un pays observateur entre à l'OPEP », a lancé M. Khelil, qui n'omet pas de rappeler que « des visites politiques et autres sont organisées régulièrement » entre les pays pris en considération ici. Finalement, c'est en partie le Venezuela qui est sorti en accord avec ce que les membres de sa délégation ont promis, c'est-à-dire sortir avec pas moins de 2 millions de barils/jour de réduction.


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