Algérie

«L'Algérie avance vers les énergies renouvelables pour diversifier ses sources énergétiques»


Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed a souligné, avant-hier mardi à Alger, la nécessité de développer un modèle énergétique applicable, bâti sur l'engagement et la contribution de l'ensemble des acteurs en la matière. Afin, a-t-il indiqué, de développer l'énergie solaire à l'échelle nationale et de réaliser les ambitions nationales dans le domaine des énergies renouvelables, notamment l'énergie solaire.Mettant en avant l'impératif de concrétiser le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, reposant sur la diversification économique sous-tendant la sécurité alimentaire, l'économie numérique et la transition énergétique à long terme.
S'exprimant à l'ouverture des travaux d'un séminaire sur les Energies renouvelables en Algérie, placé sous le thème : ''Energie solaire : une source alternative à forte valeur ajoutée'', à laquelle ont assisté des ministres et des experts, le président du CNESE a assuré que l'Algérie avance aujourd'hui vers les énergies renouvelables dans la perspective de diversifier ses sources énergétiques.
«Une telle orientation s'inscrit dans le cadre d'une dynamique mondiale visant à réduire l'émission de gaz à effet de serre et à atténuer les répercussions du changement climatique», a fait savoir Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed.
De son côté, l'expert en énergies renouvelables, le professeur Chems Eddine Chitour, a insisté sur la nécessité d'adopter un modèle souple qui peut s'adapter aux développements de l'heure.
Soulignant l'importance de développer l'industrie de l'hydrogène vert et de créer un institut pour la transition énergétique.
«Il est temps pour l'Algérie de se projeter dans le futur. Il y a lieu d'intégrer le plan Hydrogène vert de l'Europe et ne pas se contenter d'exporter le gaz naturel», avait récemment indiqué cet expert en énergies renouvelables.
L'Algérie doit miser sur les énergies renouvelables, car, a prévenu le professeur Chems Eddine Chitour, les ressources fossiles sont en déclin. Faisant remarquer qu'en 2030, entre 25% et 50% de l'hydrogène vert de l'Europe devra être importé à partir de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest.
Ce rendez-vous durant lequel des panels thématiques sur les stratégies d'appui à adopter pour encourager l'investissement dans le domaine de l'énergie solaire et le transfert technologique en la matière, a été l'occasion pour les différents acteurs de cette filière d'évaluer l'état du secteur des énergies renouvelables et de passer en revue les différentes mesures lancées pour appuyer ce domaine. Et vise à évaluer les prévisions des parties prenantes, et à asseoir des stratégies de développement de l'énergie solaire au niveau national dans le cadre d'un dialogue public-privé.
Etaient présents à ce séminaire organisé en coordination avec le Commissariat aux Energies Renouvelables et à l'Efficacité Energétique (Cerefe), le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, et le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)