Algérie

L'Algérie attaque 2015 sous les meilleurs auspices



L'Algérie attaque 2015 sous les meilleurs auspices
L'Algérie fait mieux que les pays arabes, hormis les pays du Golfe, en matière de progression économique, avec à la clé une croissance annoncée de l'ordre de 4% de son PIB. Notre pays fait mieux encore que la zone euro et ses pays satellites, notamment ceux dits de l'Europe émergente, à l'instar de la Turquie qui accuse une «consommation privée modérée» bien qu'elle soit flanquée de l'honorable taux de 3% de croissance imminente. L'Algérie surclasse également, dans le tableau érigé par l'institution de Bretton-Woods, les pays dits du printemps arabe comme la toute proche Tunisie, le Yémen ou l'Egypte. Les économies de ces pays continueront d'être affectées négativement par l'instabilité, estime en effet le rapport du Fonds monétaire international. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales qui vient d'être publié à l'occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 10 au 12 octobre à Washington, il est néanmoins constaté que le Fonds a révisé légèrement en baisse son pronostic sur la croissance du PIB de notre pays comparativement à ses prévisions faites par son rapport mondial d'avril dernier.En effet, dans son pronostic, il y a six mois, l'institution monétaire tablait pour l'Algérie sur une croissance de 4,3% en 2014 et de 4,1% en 2015. Finalement, il est question d'une croissance économique de 4% seulement en 2015 contre 3,8% en 2014, et ce, dans un contexte où les prévisions de croissance mondiale ont été révisées à la baisse en raison de risques de stagnation dans les pays avancés, de recul de la croissance dans les pays émergents ainsi que des tensions géopolitiques. Par ailleurs, le FMI indique que la balance des comptes courants de l'Algérie serait négative pour s'établir à -3% du PIB en 2014 et à -2,9% en 2015 contre +0,4% en 2013. Dans sa prévision d'avril dernier, le FMI prévoyait une balance de comptes courants positive à +0,5% du PIB en 2014 et à -1,3% du PIB en 2015. Concernant l'emploi, le Fonds a revu en hausse le taux de chômage dans le pays en le situant à 10,8% en 2014 et à 11,3% en 2015 contre 9,8% en 2013.




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