Algérie

L’Algérie appréhende les répercussions des changements climatiques



L’Algérie appréhende les répercussions des changements climatiques
Les ministres africains de l’Environnement devront se réunir aux fins de rapprocher
les points de vue pour une approche globale.C’est en décembre dernier, lors de la 3e réunion relative au protocole de Kyoto à Bali (Indonésie), que l’Algérie a été élue à la présidence du groupe Afrique pour la période 2008-2009. Encore une marque de considération des plus hautes instances mondiales, pour le rôle et les efforts qui ont déjà accordé à l’Algérie le privilège d’abriter l’Année des déserts et de la désertification en 2006. À noter que la convention de l’ONU sur les changements climatiques et son protocole de Kyoto constituent les seuls remparts pour contrer la surchauffe de la planète et tout ce qui peut en découler. Des répercussions auxquelles l’Algérie n’échappe pas à l’instar des autres pays africains qui auront à payer un lourd tribut, même le plus vieux continent du monde et le moins pollueur. C’est du moins ce qui a été soutenu hier par Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, lors de l’installation, au siège de son département, du Comité national de préparation de la conférence africaine des ministres de l’Environnement sur les changements climatiques. Une manifestation internationale qui se tiendra à Alger du 19 au 20 novembre prochain et qui se veut être l’opportunité par excellence pour trouver le meilleur chemin pour “rapprocher les points de vue et sortir avec une approche globale”.  En présence des représentants des affaires étrangères, dont M. Abdelaziz Sbaâ, le ministre a affirmé bénéficier de l’aide internationale en termes d’assistance pour la préparation de cette rencontre d’envergure compte tenu des enjeux dont il est question à tous les niveaux.  L’Algérie, pour sa part, a été parmi les premiers pays à ratifier le protocole de Kyoto en date du 16 février 2005, se sentant ainsi concernée par le réchauffement de la planète. L’Algérie est, en effet, menacée par les changements climatiques compte tenu de certaines études visant à prévoir les effets régionaux des changements climatiques, suggérant que la région de la Méditerranée pourrait être parmi les plus affectées par une réduction des précipitations. Et nul n’est sans savoir qu’une réduction notable de la pluviométrie représenterait une crise très grave pour l’Algérie à même d’affecter le quotidien de la population, ainsi que la production agricole et certains secteurs industriels. D’autres impacts sont également à craindre, et sérieusement, tels que la remontée des eaux qui pourrait affecter les infrastructures portuaires ainsi que la multiplication des orages violents qui causeraient des dégâts divers.
À rappeler que le protocole de Kyoto a été conclu en décembre 1997 et est entré en vigueur en février 2005. Il impose aux 36 pays industrialisés qui l’ont ratifié et à l’Union européenne des réductions d’émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l’atmosphère : CO2 (dioxyde de carbone), 4CH (méthane), protoxyde d’azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, 6SF).


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