Algérie

L'Algérie appelle à plus de vigilance



L'Algérie appelle à plus de vigilance
L'Algérie considère que le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) est appelé à être plus vigilant et à jouer un rôle plus déterminant face aux multiples défis et incertitudes auxquels fait face le marché mondial du gaz, a déclaré vendredi à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.L'Algérie considère que le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) est appelé à être plus vigilant et à jouer un rôle plus déterminant face aux multiples défis et incertitudes auxquels fait face le marché mondial du gaz, a déclaré vendredi à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.
Dans un discours lu au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au 4e Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement du FPEG, le ministre a relevé tout d'abord que ce sommet a lieu à un moment où la scène énergétique mondiale en général, et gazière en particulier, "traverse une phase cruciale de son développement, et se doit, en conséquence, de se fixer comme objectif la préservation des intérêts bien compris des producteurs et des consommateurs de cette énergie de choix qu'est le gaz naturel."
Le FPEG offre ainsi un espace de concertation et de coopération qui a su, depuis sa création, gagner en maturité dans la mesure où il a évolué de manière effective d'une plateforme de discussion informelle vers une organisation intergouvernementale connue et reconnue, regroupant aujourd'hui 19 pays exportateurs de gaz issus de tous les continents.
Détenant l'essentiel des réserves mondiales de gaz et une part majeure de la production et des échanges gaziers, les pays du FPEG "mesurent alors tout l'enjeu que représente le gaz naturel dans les relations économiques internationales, et dans la satisfaction des besoins énergétiques du monde", a-t-il souligné. Les pays de ce Forum ont également conscience de la nécessité d'assurer une bonne valorisation au gaz naturel, et ce, non seulement parce qu'ils connaissent ses impacts sur leur développement économique et leur progrès social, mais aussi parce qu'il s'agit d'une ressource naturelle épuisable et non renouvelable.
Dans ce sens, le ministre a rappelé que l'Algérie fut un "pays pionnier" dans le développement du gaz naturel par laconstruction, à Arzew, de la première unité de liquéfaction et terminal d'exportation commerciale de gaz aumonde, il y a plus de cinquante ans. "Nous demeurons convaincus que legaz naturel a encore de l'avenir grâceà sa disponibilité, à son accessibilitéet au fait qu'il constitue une énergie de choix pour la protection de l'environnement, en particulier de par son rôle complémentaire aux énergies renouvelables", a-t-il soutenu.
A ce propos, il a noté que les projections à moyen et long termes établies par le secrétariat du FPEG le confirment: La part du gaz dans le bilan énergétique mondial est appelée à croître "de manière significative". Cependant, a-t-il observé, les perspectives gazières auraient pu encore être plus prometteuses si le gaz naturel ne faisait pas face à de nombreux défis et incertitudes. Ainsi, s'agissant de la demande, il a affirmé que les politiques énergétiquesadoptées par de nombreux pays consommateurs avaient une "incidence défavorable sur la demande de gaz naturel".
Citant l'Europe plus particulièrement, il a constaté que sa demande avait nettement baissé, parfois au profit de sources d'énergie moins propres comme le charbon. Pour ce qui est de l'offre, l'émergence de nouveaux centres d'approvisionnement et d'exportation, en particulier à partir du gaz de schiste, et la surcapacité résultant d'investissements trop importants par le passé, ont conduit "à un marché excédentaire et à une pression baissière sur les prix", a-t-ilindiqué.
"Ceci a été accentué par l'émergence de nouveaux acteurs qui accordent une priorité au court terme au lieu de privilégier une vision à long terme qui caractérise l'industrie du gaz naturel", a-t-il noté. De surcroît, l'innovation et le progrès technologiques rapides ont eu un "impact significatif" sur toute la chaîne devaleur du gaz naturel.
Dans un discours lu au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au 4e Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement du FPEG, le ministre a relevé tout d'abord que ce sommet a lieu à un moment où la scène énergétique mondiale en général, et gazière en particulier, "traverse une phase cruciale de son développement, et se doit, en conséquence, de se fixer comme objectif la préservation des intérêts bien compris des producteurs et des consommateurs de cette énergie de choix qu'est le gaz naturel."
Le FPEG offre ainsi un espace de concertation et de coopération qui a su, depuis sa création, gagner en maturité dans la mesure où il a évolué de manière effective d'une plateforme de discussion informelle vers une organisation intergouvernementale connue et reconnue, regroupant aujourd'hui 19 pays exportateurs de gaz issus de tous les continents.
Détenant l'essentiel des réserves mondiales de gaz et une part majeure de la production et des échanges gaziers, les pays du FPEG "mesurent alors tout l'enjeu que représente le gaz naturel dans les relations économiques internationales, et dans la satisfaction des besoins énergétiques du monde", a-t-il souligné. Les pays de ce Forum ont également conscience de la nécessité d'assurer une bonne valorisation au gaz naturel, et ce, non seulement parce qu'ils connaissent ses impacts sur leur développement économique et leur progrès social, mais aussi parce qu'il s'agit d'une ressource naturelle épuisable et non renouvelable.
Dans ce sens, le ministre a rappelé que l'Algérie fut un "pays pionnier" dans le développement du gaz naturel par laconstruction, à Arzew, de la première unité de liquéfaction et terminal d'exportation commerciale de gaz aumonde, il y a plus de cinquante ans. "Nous demeurons convaincus que legaz naturel a encore de l'avenir grâceà sa disponibilité, à son accessibilitéet au fait qu'il constitue une énergie de choix pour la protection de l'environnement, en particulier de par son rôle complémentaire aux énergies renouvelables", a-t-il soutenu.
A ce propos, il a noté que les projections à moyen et long termes établies par le secrétariat du FPEG le confirment: La part du gaz dans le bilan énergétique mondial est appelée à croître "de manière significative". Cependant, a-t-il observé, les perspectives gazières auraient pu encore être plus prometteuses si le gaz naturel ne faisait pas face à de nombreux défis et incertitudes. Ainsi, s'agissant de la demande, il a affirmé que les politiques énergétiquesadoptées par de nombreux pays consommateurs avaient une "incidence défavorable sur la demande de gaz naturel".
Citant l'Europe plus particulièrement, il a constaté que sa demande avait nettement baissé, parfois au profit de sources d'énergie moins propres comme le charbon. Pour ce qui est de l'offre, l'émergence de nouveaux centres d'approvisionnement et d'exportation, en particulier à partir du gaz de schiste, et la surcapacité résultant d'investissements trop importants par le passé, ont conduit "à un marché excédentaire et à une pression baissière sur les prix", a-t-ilindiqué.
"Ceci a été accentué par l'émergence de nouveaux acteurs qui accordent une priorité au court terme au lieu de privilégier une vision à long terme qui caractérise l'industrie du gaz naturel", a-t-il noté. De surcroît, l'innovation et le progrès technologiques rapides ont eu un "impact significatif" sur toute la chaîne devaleur du gaz naturel.


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