Algérie

L'Algérie ambitionne de produire 70% de ses besoins en médicaments Installation du haut comité algéro-américain de la biotechnologie



Le haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie a été officiellement installé hier à Djenane El-Mithak (Alger), à l'occasion d'une rencontre chapeautée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. Concrètement, il s'agit de la mise en place prochaine d'un pôle régional biopharmaceutique d'excellence qui rayonnerait sur l'Afrique et le Moyen-Orient, le troisième du genre dans le monde après celui de Singapour, en Asie, et celui de Dublin (Irlande), en Europe. Ledit pôle sera implanté dans la ville Nouvelle de Sidi Abdellah (Alger), pour lequel une assiette foncière de 112 hectares sont d'ores et déjà réservés. La cérémonie a été rehaussée par la présence du ministre des AE, Mourad Medelci, de celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, de celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, de celui de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, en plus du SG du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique représentant du ministre Rachid Harraoubia, en mission à Ryad (Arabie saoudite). Côté américain, c'est la chargée d'affaires à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, Elisabeth Moore Aubin, qui a pris part à la rencontre en plus de représentants de laboratoires de renommée mondiale à l'instar de Bayer, Ianssen-Cilag, Roche, Abott, Pfizer, Amgen, Nocartis, Eli Lily et MDS/Merck. A travers ce partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie, «l'Algérie ambitionne de devenir un dragon des biotechnologies en produisant 70% de ses besoins en médicaments à l'horizon 2014», a affirmé Djamel Ould Abbès, arguant de la lourdeur de la facture d'importation évaluée à 2,5 milliards de dollars en 2010. Le ministre des AE, lui, a axé sa brève intervention sur le «partenariat crédible» entre l'Algérie et les Etats-Unis qui se dégage à travers ce projet colossal. De son côté, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a énuméré les objectifs dudit projet qui «répond à la problématique de l'équilibre du territoire». Et de souligner la grande expérience des Américains dans le domaine des biotechnologies, ce qui représente pour l'Algérie «un gage de succès». Le ministre de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, a estimé que le projet revêt une importance capitale, en ce sens qu'il réglera le problème de la production locale, sachant que l'Algérie ne produit que 30 à 40% de ses besoins en médicaments pour un marché estimé à 1,6 milliard d'euros. Intervenant de son côté, la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Alger s'est félicitée de la «continuité des efforts» déployés de part et d'autre et réitéré la disponibilité des firmes américaines pour mener ce partenariat vers «un succès assuré».
Le haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie a été officiellement installé hier à Djenane El-Mithak (Alger), à l'occasion d'une rencontre chapeautée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. Concrètement, il s'agit de la mise en place prochaine d'un pôle régional biopharmaceutique d'excellence qui rayonnerait sur l'Afrique et le Moyen-Orient, le troisième du genre dans le monde après celui de Singapour, en Asie, et celui de Dublin (Irlande), en Europe. Ledit pôle sera implanté dans la ville Nouvelle de Sidi Abdellah (Alger), pour lequel une assiette foncière de 112 hectares sont d'ores et déjà réservés. La cérémonie a été rehaussée par la présence du ministre des AE, Mourad Medelci, de celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, de celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, de celui de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, en plus du SG du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique représentant du ministre Rachid Harraoubia, en mission à Ryad (Arabie saoudite). Côté américain, c'est la chargée d'affaires à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, Elisabeth Moore Aubin, qui a pris part à la rencontre en plus de représentants de laboratoires de renommée mondiale à l'instar de Bayer, Ianssen-Cilag, Roche, Abott, Pfizer, Amgen, Nocartis, Eli Lily et MDS/Merck. A travers ce partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie, «l'Algérie ambitionne de devenir un dragon des biotechnologies en produisant 70% de ses besoins en médicaments à l'horizon 2014», a affirmé Djamel Ould Abbès, arguant de la lourdeur de la facture d'importation évaluée à 2,5 milliards de dollars en 2010. Le ministre des AE, lui, a axé sa brève intervention sur le «partenariat crédible» entre l'Algérie et les Etats-Unis qui se dégage à travers ce projet colossal. De son côté, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a énuméré les objectifs dudit projet qui «répond à la problématique de l'équilibre du territoire». Et de souligner la grande expérience des Américains dans le domaine des biotechnologies, ce qui représente pour l'Algérie «un gage de succès». Le ministre de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, a estimé que le projet revêt une importance capitale, en ce sens qu'il réglera le problème de la production locale, sachant que l'Algérie ne produit que 30 à 40% de ses besoins en médicaments pour un marché estimé à 1,6 milliard d'euros. Intervenant de son côté, la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Alger s'est félicitée de la «continuité des efforts» déployés de part et d'autre et réitéré la disponibilité des firmes américaines pour mener ce partenariat vers «un succès assuré».


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