"La levée de l’état d’urgence n’a pas, jusqu’à présent, signifié de meilleure garantie pour l’exercice des droits et des libertés fondamentales, notamment pour les organisations qui exercent leurs activités dans le domaine des droits de l’Homme" lit on dans la présentation du rapport qui considère la levée de l'état d'urgence comme "un trompe l'oeil".
Pour les rédacteurs du rapport "le harcèlement des militants par la police, l’interdiction injustifiée de manifestations et des réunions publiques, de même que le recours à des pratiques administratives abusives pour entraver la création des associations : ces tactiques continuent d’être communément utilisées pour affaiblir la société civile et entraver son action" en sont des preuves tangibles.
Les membres du réseau considère que la nouvelle loi organique sur l’information, "perpétue les restrictions érigées à l’encontre de la liberté d’expression, certaines infractions étant même passibles de peines d’emprisonnement". Quand à la loi sur les associations elle "réprime la liberté d’association encore plus qu’auparavant."
Le rapport estime que "d’un point de vue pratique aussi bien que juridique, les organisations de la société civile sont toujours confrontées à d’importants obstacles qui entravent leur travail de promotion du respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales".
Le rapport conclut que le travail persistant de différents acteurs de la société civile malgré les obstacles "pourrait constituer le moteur de changements importants".
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Posté Le : 25/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hamida Mechai
Source : www.elwatan.com