« L'Algérie a vécu son printemps arabe » Mourad Medelci à l'agence de presse qatarie QNA

« Cette session se tient dans un contexte qui en appelle à des solutions appropriées pour résoudre les problèmes arabes qui influent négativement sur la réalité dans le monde arabe », a précisé M. Medelci dans un entretien à l'agence de presse qatarie (QNA). Le ministre a ajouté que le sommet de Doha se penchera sur notamment l'évolution de la cause palestinienne et les derniers développements du conflit arabo-israélien. M. Medelci a fait remarquer qu'il restait encore devant la Ligue arabe une marge de man'uvre pour résoudre la crise en Syrie « à travers le soutien de l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, pour convaincre les deux parties de la nécessité d'un dialogue ». Evoquant les affaires internes du pays, Mourad Medelci a affirmé que l'Algérie n'est nullement affectée par ce qui appelé « printemps arabe » et que le pays 'uvre à l'évaluation de ses réformes conformément aux développements en cours. « L'Algérie a vécu, il y a des années, son printemps arabe et elle a entrepris depuis des réformes politiques et économiques successives et profondes », a-t-il souligné. S'agissant de situation dans la région du Sahel et son impact sur l'Algérie, il a indiqué que les forces de sécurité algériennes « accomplissent efficacement leurs missions constitutionnelles dans la protection du pays de toute attaque ». Il est normal, a-t-il dit, que « les développements graves de la situation aux frontières suscitent notre préoccupation en raison de ses multiples conséquences sécuritaires sur tous les pays de la région, comme il est normal que l'Algérie prenne des précautions et des mesures rigoureuses le long de ses frontières pour faire face à d'éventuelles attaques ». Réitérant la poursuite de la lutte antiterroriste, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé l'attentat terroriste qui a ciblé le site gazier d'In Amenas, estimant qu'il s'agissait d'un « complot terroriste » dont l'objectif était de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l'Algérie et d'influer sur ses constantes positions ». L'Algérie, a-t-il précisé, a traité cette question avec « sagesse et rigueur et avec le moins de pertes possible ».