"L'Algérie a une belle équipe, mais a besoin d'un leader" (George Weah)

L'ancienne star mondiale, le Libérien Jeorge Weah, a estimé que la sélection algérienne de football, éliminée dès le premier tour de la coupe d'Afrique des nations (CAN-2013) qui se déroule actuellement en Afrique du Sud, dispose d'une "bonne équipe", mais souffre de l'absence d'un leader pour toujours tirer ses coéquipiers vers le haut.
"D'après ce qu'on a vu dans les rencontres de la sélection algérienne dans cette CAN, j'estime qu'elle dispose d'une bonne équipe. Je suis persuadé qu'elle aurait pu postuler à un meilleure parcours si elle renfermait un vrai leader en son sein ", a déclaré Weah sur la plateau d'Al-Jazeera sport.
"Toujours est-il, je reste convaincu que cette équipe a un bel avenir devant elle. Elle a tout pour s'améliorer davantage dans les prochaines années", a-t-il ajouté en analysant le parcours des Verts dans la 29e édition de la CAN.
Les protégés de l'entraîneur national, le Bosnien Vahid Halilhodzic, ont remporté leur seul point dans la compétition en imposant le nul à la Côte d'Ivoire (2-2) mercredi soir à Rustenburg en clôture du premier tour.
Lors de ses deux premiers matches du groupe D, l'équipe nationale s'est inclinée face à la Tunisie (1-0) et au Togo (2-0).
La sortie prématurée des Verts de l'épreuve africaine a suscité plusieurs réactions. Nombreux sont d'ailleurs les techniciens et spécialistes à avoir estimé que le Club Algérie souffre de l'absence de leaders dans son effectif.
Au cours des trois rencontres disputées par les Verts dans cette CAN, seul Rafik Halliche - ayant fait partie de l'effectif qui a participé à l'édition de 2010 en Angola - a été titularisé face au Togo et la Côte d'Ivoire.
Au total, seulement quatre joueurs de l'effectif des 23 choisis par Halilhodzic pour l'actuelle CAN, étaient présents en Angola. Outre Halliche, il y avait également Hameur Bouazza, Yacine Bezzaz et Khaled Lemmouchia. Pour ce dernier, il avait quitté le tournoi 2010 dès son début en raison d'un différend avec le sélectionneur national de l'époque, Rabah Saadane.