Dans le cadre de sa visite de travail en Algérie, Michel Revyrand de Menthon, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, a animé une conférence de presse au siège de la Délégation de l'Union européenne ce jeudi. M. de Menthon était accompagné par M.de Gilles de Kerchove, coordonnateur de l'UE pour la lutte antiterroriste, ainsi que M. Mark Skolil, chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie.«L'Algérie est pour l'UE un partenaire stratégique dans les discussions sur la crise sahélienne et nous souhaitons aller le plus loin possible avec les autorités algériennes dans le dialogue sur cette question», a indiqué le représentant spécial de l'UE au Sahel. Selon lui, la coopération de l'UE avec l'Algérie sera certainement avantageuse. «Les menaces sont toujours là, il est essentiel de soutenir le processus antiterroriste. Nous avons réfléchi à des perspectives de coopération», a-t-il ajouté. La crise sahélienne est une crise régionale qui nécessite une mise en place d'une concertation régionale et la concrétisation de projets communs. Il y a trois ans, l'UE a adopté une stratégie dans le Sahel, basée beaucoup plus sur le développement que sur la sécurité, d'après le représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel. «Nous sommes très attentifs, au niveau de l'UE, à consolider l'approche de prévention, il est nécessaire de s'attaquer aux causes et aux origines de la situation, notamment celle du nord de Mali, pour transformer la région d'un espace de conflit à celui de développement», a-t-il déclaré. Quant au débat stérile sur l'intervention française au Mali, concernant l'opération Serval, M. de Menthon a attesté que cette action ne pouvait pas régler tous les problèmes et que c'était juste une intervention ponctuelle censée être la plus brève possible. Pour sa part, M. de Kerchove a insisté sur l'importance du rôle de l'Algérie, estimant que c'est une puissance régionale et un acteur important dans la sécurité et le développement dans la région du Sahel. L'Algérie, qui a affronté le terrorisme durant les années 1990, en est sortie avec un avantage qui est une expertise en matière de lutte contre ce fléau. «2013 a été une année de transition au Mali et maintenant le pays entre dans une période de construction en profondeur», a-t-il ajouté. «La lutte contre le terrorisme ne doit pas être basée seulement sur le volet répressif, mais plutôt sur l'aspect préventif. Il faut mettre en place le cadre pour un dialogue plus structuré et des projets plus concrets», a rappelé le coordonnateur de l'UE pour la lutte antiterroriste. Evoquant la problématique des jeunes qui se rendent en Syrie pour rejoindre les groupes armés, il a témoigné qu'entre 30 à 40 nationalités sont représentées dans ces groupes.
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Abouche Amina - Élève - Eucalyptus, Algérie
14/07/2018 - 381187
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Posté Le : 17/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zahra Kefane
Source : www.lnr-dz.com