Algérie

L'Algérie a un "potentiel extraordinaire" qu'il faut exploiter (Bahbouh)



L'Algérie a un
Le secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Noureddine Bahbouh, a estimé, dimanche à Alger, que le peuple algérien avait un "potentiel extraordinaire" qu'il suffit juste de mieux exploiter pour "venir à bout de tous les problèmes".
"L'Algérie peut transcender tous ses problèmes. Nous avons de jeunes gens et de jeunes femmes en qui il faut faire confiance. Le peuple algérien a un potentiel extraordinaire", a martelé M. Bahbouh à l'occasion de sa dernière sortie de proximité à Sidi Moussa (Baraki) pour le compte des législatives du 10 mai.
Accompagné de militants et de candidats en lice dans la circonscription électorale d'Alger, M. Bahbouh a marqué une halte dans un café où il a écouté les doléances des citoyens de cette commune, notamment des agriculteurs. "Le béton ronge nos terres agricoles. Pourquoi personne n'arrête ce massacre '", a interrogé un agriculteur qui s'est vu répondre par l'ancien ministre de l'Agriculture qu'il était "clairement interdit de construire sur des terres agricoles, sauf dans le cadre de projets étatiques d'intérêt général".
"Nous ne pouvons assurer la sécurité alimentaire que si les terres agricoles sont protégées. Et si nous avons des élus dans la future assemblée, ils veilleront à défendre et protéger l'intérêt des agriculteurs", a assuré M. Bahbouh. "Le problème est dans le respect des lois. Ces derniers sont totalement bafoués au grand dam des agriculteurs", a-t-il ajouté.
Evoquant la gestion du secteur agricole, M. Bahbouh a indiqué que les agriculteurs devraient gérer eux-mêmes les marchés de gros, sous le contrôle étroit du ministère de l'Agriculture comme ils devraient être détenteurs des coopératives agricoles pour mettre fin à la spéculation qui règne dans ce secteur.
D'autres citoyens ont, pour leur part, exprimé leur mécontentement et leur colère se disant sollicités uniquement à l'occasion de joutes électorales. "Une fois au parlement, les +élus du peuple+ nous tournent le dos et n'écoutent plus nos doléances. Nous avons perdu foi en la politique", a résumé l'un d'eux.
M. Bahbouh a répondu que la solution résidait précisément dans la participation de tous au "vrai changement" souhaité, en choisissant des hommes "sincères et crédibles" qui défendraient vraiment les intérêts des populations.
"Le problème de l'Algérie est dans son mode de gestion. Le pays a besoin de gestionnaires nouveaux qui accomplissent leur devoir consciencieusement. Nous avons tous les moyens de réussir, il nous manque juste une gestion rationnelle et efficace pour accéder à un Etat moderne", a-t-il expliqué.




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