En 2022, pratiquement tous les indicateurs économiques de l'Algérie sont passés au vert, achevant l'année sur une note très positive qui annonce un démarrage en trombe de l'année 2023.Cette année sera aussi couronnée, comme l'avait souligné, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par l'adhésion imminente de l'Algérie au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et la relance effective de plusieurs secteurs industriels à l'instar de celui de l'industrie de l'automobile, des mines, du gaz et du textile. L'élan est là. La croissance économique du pays devrait « atteindre les 5% «, selon le chef de l'Etat qui a toujours plaidé pour la création d'un écosystème d'affaires fort et résilient pour accueillir les investisseurs étrangers afin d'amorcer un nouveau virage favorable et important tout en gardant le même rythme de croissance, de réformes et de modernisation de l'économie nationale. Un gros défi à relever.L'Algérie, certes, compte sur le secteur des hydrocarbures pour relancer son économie, mais elle prévoit aussi la diversification de ses activités économiques et de ses revenus pour sortir de l'économie rentière à travers la redynamisation des secteurs de production (industrie, agriculture, entreprises et technologie...) et l'accélération des réformes économiques et financières indispensables pour garantir la stabilité financière du pays. De nouvelles législations ont été adoptées et élaborées en vue de renforcer la gouvernance opérationnelle des entreprises et pour accompagner leur transformation sur le long terme. Des progrès que le Fonds monétaire international (FMI) a salué dans son dernier rapport, publié le 1er février, appelant,
toutefois, à l'accélération des réformes structurelles et des subventions publiques, mais aussi à resserrer sa politique monétaire pour agir sur les prix et stopper les sursauts inflationnistes. De nombreuses mesures financières et fiscales ont été prises par les autorités nationales en faveur de l'économie et des ménages qui ont subi de plein fouet les effets de la pandémie du Covid-19 et de la guerre en Ukraine qui s'est installée dans la durée.
L'Etat n'est pas prêt d'abandonner sa politique sociale, mais il a confirmé, en parallèle, sa détermination à réformer le système bancaire, fiscal et douanier afin de faciliter l'acte d'investir et d'exporter.
L'adoption d'un nouveau Code d'investissement, et l'amélioration du texte de loi sur la monnaie et le crédit démontrent le degré d'engagement des autorités en faveur d'une économie résiliente, forte et inclusive. Les actions du Gouvernement orientées vers le développement des nouvelles technologies, des start-ups et de l'industrie pétrochimique, agroalimentaire, pharmaceutique et énergétique... et l'ouverture du marché national aux étrangers, sans contraintes, séduisent les investisseurs qui visent la conquête du marché africain.
L'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la création des zones franches aux niveaux des zones frontalières faciliteraient la circulation des marchandises sur le marché africain et favoriseraient la création de la richesse et de l'emploi.
L'Algérie a mis en place une nouvelle stratégie pour développer le secteur du commerce au niveau régional à travers la réalisation de la route transsaharienne et ambitionne de lancer, dans les plus brefs délais, le projet du gazoduc transsaharien Nigeria-Algérie. Elle place l'intégration économique africaine au centre de ses objectifs, tout comme le projet d'adhésion au groupe des BRICS. L'Etat estime avoir toutes les chances de son côté pour rejoindre cette alliance et emprunter la voie de l'émergence.
L'Algérie retient son souffle à quelques mois avant l'annonce des critères d'adhésion du pays au groupe des cinq puissances économiques, non occidentales. Les critères d'adhésion devraient être fixés au mois de juin prochain avec la tenue du Sommet en Afrique du Sud. Pour l'Algérie, cette adhésion ne sera que bénéfique pour toutes les parties et devrait l'aider à accélérer sa transition économique afin de se positionner dans le nouveau monde économique qui se dessine progressivement. Un monde multipolaire.
La Chine et la Russie, des partenaires historiques, ont déjà exprimé leur soutien à la candidature de l'Algérie, dès l'annonce de son désir d'y accéder. Récemment, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov a mis en avant les relations fortes des deux pays dans le secteur de l'énergie et des mines, mais aussi dans bien d'autres domaines stratégiques.
Les mêmes liens qui unissent l'Algérie avec la Chine, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud. C'est une aubaine aussi pour les BRIC+ pour renforcer sa présence sur le marché africain et soutenir le développement économique, social, sécuritaire et sanitaire des populations africaines, victimes de marginalisation, de pauvreté, de guerres civiles et des changements climatiques.
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Posté Le : 07/02/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Takharboucht
Source : www.lnr-dz.com