«L'Algérie a renforcé son dispositif sécuritaire à ses frontières est» Dahou Ould Kablia :

Le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a confirmé jeudi à Alger que la sécurité des frontières de l'Algérie et de la Tunisie était déjà renforcée. Il a indiqué que l'existence d'une coordination sécuritaire fondée sur l'échange d'informations entre l'Algérie et la Tunisie est pour assurer la sécurité de leurs frontières communes, soulignant que l'Algérie «ne s'immisce pas dans les affaires internes de ce pays voisin». En outre, le ministre dira :
«Nous la renforcerons davantage, avec une surveillance extrêmement importante.» Le ministre s'est exprimé en marge de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Selon le ministre, le groupe terroriste assiégé sur le territoire tunisien et traqué par l'armée tunisienne à Djebel Chaâmbi, près des frontières algériennes, n'est pas rentré à partir de l'Algérie. «Il est entré par le Mali comme l'ont affirmé les autorités tunisiennes», a-t-il rappelé ajoutant que l'Algérie «suit ce qui s'y passe». «L'Algérie a renforcé son dispositif sécuritaire sur ses frontières et intensifié le contrôle de toute activité suspecte dans la région», a-t-il poursuivi avant de dire que «notre mission consiste à sécuriser nos frontières».
Evoquant les troubles survenus entre les jeunes de plusieurs quartiers de la ville de Ghardaïa dans la nuit de dimanche à lundi derniers, le ministre a affirmé qu'«il ne faut pas amplifier les choses ou leur accorder une importance plus qu'elles ne méritent pas». Interrogé sur l'ouverture de postes budgétaires dans le corps de la sûreté nationale au profit des jeunes du Sud, il a estimé que le recrutement dans ce domaine «revient aux populations de la région». Il a indiqué que «chaque année, la police recrute des agents à travers tout le territoire national.
Cette année, nous avons décidé que les postes du Sud profiteront aux enfants du Sud». D'autre part, il a tenu à faire remarquer que le nombre des agents de la sûreté nationale était «sans cesse croissant», ce qui, a-t-il dit, «nécessite l'ouverture de postes budgétaires chaque année pour la prise en charge de la formation et la professionnalisation des agents sélectionnés après concours».