« L'Algérie a perdu un monument » Funérailles du Moudjahid Abderrazak Bouhara

Aux côtés des membres de la famille du défunt, étaient présents les présidents du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, de l'Assemblée populaire national, Mohamed Larbi Ould Khelifa et du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz. Etaient, également, présents aux obsèques, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs de ses ministres, ainsi que des personnalités nationales politiques et des moudjahidine. Dans l'oraison funèbre, l'ami du défunt et ancien ministre, Abdelghani El Okbi, a rendu un hommage au défunt, pour son parcours militant, militaire et politique, durant la guerre de Libération nationale et après l'indépendance. Amar Tou a estimé que le FLN a perdu une personnalité historique. « Le 24 janvier dernier et le mois de février étaient une période cruciale pour l'avenir du parti. Nous sommes allés voir Abderrazak Bouhara pour lui proposer de prendre la destinée du parti, mais on nous a annoncé qu'il est décédé », a déclaré Amar Tou, ministre des Transports. De son côté, Amara Benyounès, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, estime que « malgré notre vision différente en ce qui concerne l'orientation politique de l'Algérie, ces dernières années, nous étions totalement en accord avec Bouhara sur la politique algérienne. C'est un homme de dialogue et un démocrate ». Pour Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine, le défunt a laissé une empreinte indélébile de l'Histoire de l'Algérie. « Nous le perdons aujourd'hui, et nous perdons un monument de l'histoire de l'Algérie », a déclaré le ministre. El-Hadi Khaldi, au nom des redresseurs du FLN, a tenu à préciser que le parti concrétisera la plate-forme qu'a laissée Abderrazak Bouhara et qui portait le sceau du changement. Abderahmane Belayat, membre du parti FLN, a appelé à l'union des membres du parti. « Cessons ce bras de fer en tirant des enseignements, à travers le décès de Abderrazak Bouhara ».