L'Algérie a le devoir de ne pas mettre en danger la santé des populations des pays voisins

  On ne jette même pas les coussinets (le dessous pachydermique mais souple qui permet au dromadaire de marcher sans s'enfoncer dans le sable). Ces rebuts des carcasses des animaux de boucherie sont brûlés afin de les débarrasser de certaines de leurs composantes laineuses et ongulées.
Le produit ainsi «traité» est ensuite expédié, lorsque la cargaison est suffisante pour affréter un camion vers le Nigeria et, probablement, vers d'autres pays du Sahel africain, pour y àªtre commercialisé. Les acquéreurs les font bouillir et sécher avant de les broyer, afin d'obtenir une poudre qui est elle-même vendue comme adjuvant aux préparations culinaires. Donc ces  wmatières qui ont pourri sous le soleil, qui ont été des lieux de reproductio  matériau cancérigène sont commercialisées au vu et au nez des autorités algériennes sans que personne ne bouge le petit doigt. Les responsables de la wilaya dont la direction du commerce et la douane, les services de sécurité (gendarmerie et police) laisseraient-ils empoisonner des centaines, voire à  la longue, des milliers de personnes par indifférence ou parce que ce sont tout simplement des étrangers '
L'humanisme ou, encore plus modeste, le civisme ont encore un long chemin à  parcourir avant de pouvoir instaurer un sens des responsabilités dans le cœur de certains détenteurs algériens de l'autorité.