Grâce aux efforts déployés par la famille de la presse, l'Algérie a franchi un «Pas géant» en matière de l'exercice de la profession journalistique. L'ouverture du pluralisme par l'Etat a permis de passer de deux journaux et deux stations dans les années 1980 à plus de 300 titres, une centaine de sites et journaux électroniques et une vingtaine de chaînes de télévision publiques et privés.Qui ne se souvient pas des trois quotidiens «El Moudjahid et L'Horizon» en langue française et Ennasr (Est) du pays en langue arabe qui étaient les seuls titres proposés aux Algériens depuis l'indépendance jusqu'à l'année 1988. La décision de l'Etat d'aller vers le pluralisme de la presse, près de 300 titres ont été créés, une centaine de sites électronique et une vingtaine de chaînes de télévision dans la majorité privée exercent en toute liberté. Certaines chaînes de télévision privées ont réussi à «étouffer» plusieurs grandes chaînes arabes. C'est le cas de la chaîne «Al-Jazeera Tv » du Qatar qui a été «écrasée» par les chaînes de télévisions algériennes. Cette station qui était suivie dans le passé par des milliers de téléspectateurs que ce soit en Algérie ou à l'étranger a été complètement «asphyxiée» par les télévisons algériennes. Des milliers de téléspectateurs en Algérie, Afrique, Europe et même en Amérique sont au quotidien branchés sur des chaînes de télévision d'informations algériennes. Contrairement aux autres pays du monde, l'Etat algérien pourrait faire l'exception en matière de la liberté d'expression. Aucun journaliste ne pourrait être emprisonné dans le cadre de ses activités journalistes, a décidé le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. Intervenant devant le Parlement, le ministre de la Communication n'a pas manqué d'encourager la famille de la presse d'aller à l'avant soulignant que «l'opinion publique nationale et régionale mesure la crédibilité et la compétence de la Télévision algérienne dans le traitement des évènements et l'actualité nationale et internationale», saluant «son rôle en tant qu'instrument capital dans la diffusion et la transmission des informations, la contribution à la formation de l'opinion publique et la promotion de la diversité et la richesse culturelle et touristique du pays ainsi que les potentialités économiques et d'investissements particulières». A ce même sujet, M. Djamel Kaouane a fait savoir que grâce à ces efforts, l'Algérie occupe une place pionnière par rapport à d'autres pays émergents et qu'en dépit de cette réalisation, le secteur ?uvre toujours à la consolidation de cette expérience à travers une évaluation à même de permettre d'apporter les corrections nécessaires». Toujours et au sujet de l'exercice journalistique en Algérie, le chef de l'Etat n'a pas manqué de rappeler aux différents médias de respecter les principes, valeurs et règles de la profession. Il a également indiqué que le rôle des médias ne se limite pas à relayer et à diffuser l'information, mais va bien au-delà, car c'est la presse qui façonne l'opinion publique en toute responsabilité et dévouement et à la vulgarisation du civisme et de la citoyenneté. Le président de la République a toujours insisté sur la détermination des pouvoirs publics à soutenir les efforts matériels et moraux pour promouvoir le rôle de la presse et lui permettre de contribuer au développement du pays.
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Posté Le : 03/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Redha
Source : www.lnr-dz.com