Algérie

L'aigle qui a suscité la polémique




Cette fois-ci, c'est le sceau du président des Etats-Unis qui avait failli àªtre à  l'origine d'un petit incident «diplomatique». Cela remonte à  la fin des années 1990. En effet, de passage non loin du siège de la représentation diplomatique US à  El Biar (Alger), le véhicule de service, un 4x4 de couleur noire frappé du sigle de la SGS Annaba, avait attiré l'attention des agents de sécurité en faction devant l'ambassade.
La raison : ce sigle métallique doré de l'entreprise de surveillance et de gardiennage algérienne est presque un «copié-collé» du blason officiel de la Présidence des Etats-Unis. Une plainte a été aussitôt déposée à  l'encontre de la SGS Annaba et le dossier confié au ministère de l'Intérieur algérien.
Appuyé par notre diplomatie qui était également intervenue, celui-ci avait finalement réussi à  faire revenir les représentants diplomatiques de la première puissance mondiale sur leur décision en les persuadant des nuances existantes entre les deux symboles. Force est de reconnaître qu'en optant pour ce sigle, M. Boukachabia, le premier directeur de la SGS, voulait donner à  son entreprise la dimension de la première puissance au monde. Pour cet ancien haut gradé de l'Armée nationale, Rutherford Birchard Hayes, le premier président américain à  avoir utilisé ce sceau distinctif pour la présidence en autorisant sa création en 1880, était un modèle à  méditer. Et comme Harry Truman, le 33e président des Etats-Unis, qui fit redessiner le sceau, en réorientant la tête de l'aigle vers sa droite, M. Boukachabia eut, lui aussi, l'idée de diriger la tête de l'aigle, version algérienne, vers la branche d'olivier. Son message : la SGS, née en 1995 dans une conjoncture où l'insécurité était à  son comble, donc un marché (de surveillance, gardiennage et convoyage de fonds et produits dangereux), très demandeur, était paradoxalement en faveur de la paix.

 


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