"L'aide de l'Etat peut atteindre 150 millions DA pour chaque Fédération" (Tahmi)

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi a souligné lundi qu'une "aide financière importante" de l'Etat est allouée chaque année aux différentes fédérations sportives, pour leur fonctionnement et pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés.
"Une moyenne de 8 à 10 milliards de centimes (80 à 100 millions de dinars) est allouée à chaque fédération, et cette aide peut atteindre les 14 à 15 milliards de centimes (140 à 150 millions DA) pour les fédérations importantes", a déclaré M. Tahmi, lors de l'émission "l'invité de la rédaction" de la Chaîne III de la Radio nationale.
Le ministre de la Jeunesse et des sports considère que l'effort de l'Etat est "important", et pour cela "il faut mettre de l'ordre pour éviter d'octroyer de l'argent sans que les résultats ne suivent", a-t-il ajouté.
M. Tahmi a ajouté que jusqu'à présent, toutes les associations, ligues et clubs, y compris les clubs professionnels sont subventionnés par l'Etat.
"Chaque club professionnel touche une aide de 25 millions DA par an, en plus de 240 millions DA pour chacun d'eux, destinés à la construction d'une base d'entraînement. A cela s'ajoute un prêt bancaire de l'ordre de 10 millions de DA, à un taux bonifié pour les clubs qui veulent investir dans une infrastructure sportive", a-t-il souligné.
A cette masse financière inscrite dans le chapitre, "aide directe", s'ajoute la contribution indirecte, qui concerne l'affectation du personnel administratif et technique, et des infrastructures, entre autres.
Le ministre a précisé que pour instaurer une meilleure gestion administrative et financière, un nouveau mécanisme a été institué, relatif à la carte sportive nationale qui s'appuie, entre autres, sur la stratégie de création des pôles de développement sportif.
"C'est une des raisons qui nous a incités à instaurer la carte sportive nationale qui est devenue une option incontournable et une nécessité pressante pour une meilleure maîtrise" a expliqué M. Tahmi.