Les visites familiales ont été réduites, par peur d'infecter ou d'être contaminé par le coronavirus. Cela n'a toutefois pas empêché les gens de fêter l'Aïd, chacun à sa manière et selon les moyens dont il dispose.Entre changement de certaines habitudes, dans ce contexte de pandémie, et cherté de la vie qui affecte de nombreuses familles, la fête de l'Aïd El-Adha a pris un cachet particulier cette année à Aïn Témouchent. Les Témouchentois ont célébré, tant bien que mal, les deux jours de l'Aïd El-Adha, en dépit de la situation épidémiologique de Covid-19, qui est venue perturber certains comportements habituels, a-t-on constaté. Les contacts physiques entre les fidèles à la sortie des mosquées à l'issue de la prière de l'Aïd pour la "maghfira" (embrassades) ont été réduits à leur plus simple expression. Il en était de même pour les visites familiales, où l'on s'est contenté de souhaiter bonne fête à travers les moyens de communication, téléphone et réseaux sociaux, en cette circonstance exceptionnelle. Aussi, en raison de l'incapacité de nombreux citoyens de s'acheter le mouton du sacrifice, un vaste élan de solidarité s'est mis en branle pour venir en aide à ces derniers et partager la joie avec leurs familles, que ce soit dans un cadre associatif ou sur initiatives particulières.
L'exemple de la section de Chabat El-Leham de l'association Kafil El-Yatim est édifiant à plus d'un titre, en participant à offrir plus d'une trentaine de moutons aux orphelins et aux familles nécessiteuses, ou encore celui de ce groupe de jeunes de Hammam Bou-Hadjar qui ont réussi à distribuer et ce, grâce aux nombreux bienfaiteurs, pas moins de 130 moutons aux familles qui sont dans le besoin. Malgré les assurances des autorités et de l'Algérienne des eaux à Aïn Témouchent, l'alimentation en eau potable a connu des perturbations dans de nombreuses localités, selon nos informations, à l'image d'Aïn Kihal, de Terga, d'El-Malah et d'Aghlal. Afin de ne pas perturber cette fête, la direction de wilaya du commerce a mobilisé 22 brigades de contrôle, composées de 44 agents qui ont veillé sur le bon déroulement du plan de permanence durant les deux jours de la fête de l'Aïd El-Adha, auquel ont adhéré quelque 850 commerçants et opérateurs économiques.
Il est utile de préciser que, contrairement aux années précédentes, les boulangers ont joué le jeu, à l'image de ceux de Hammam Bou-Hadjar qui ont approvisionné normalement les consommateurs. Les boucheries ont tourné à plein régime durant l'après-midi du premier jour et au second jour de l'Aïd, fixant le prix de la découpe et du dépeçage du mouton à 1 000 DA, un prix exorbitant pour certains citoyens et abordable pour d'autres. Avec un rebond de la pandémie de coronavirus, il n'y a pas eu le rush chez les bouchers, à comparer avec les années passées, en plus de la situation économique des ménages. Une bonne partie des citoyens a préféré découper la bête du sacrifice chez elle. Les longues files chez les bouchers ont ainsi disparu cette année.
M. LARADJ
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Posté Le : 22/07/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M LARADJ
Source : www.liberte-algerie.com