Finalement, les deux jours de la fête de l'Aïd El Fitr paraissent être démunis de toute forme de joie pour une large couche de la société. Rien ne semble distinguer ces deux jours censés être d'interminables heures de gaité pour le commun des Musulmans fêtant la fin du jeune par des visites familiales si chaleureuses et des échanges de gâteaux délicieux et de bons v'ux. Cette frange de la population semble poursuivre le jeune sous des formes nouvelles se distinguant par d'autres privations et de subir d'autres crises résultant de ces deux jours de fête. La première crise reste le manque flagrant de moyens de transport qui se fait âprement sentir en ces jours, ces malheureux citoyens ont toutes les peines du monde à se déplacer pour rendre visite à leurs familles, certains demeurent sous le soleil de plomb d'Aout à attendre le passage d'un car qui risque fort de ne point desservir sa ligne habituelle. La seconde crise demeure encore et toujours cette pénurie perpétuelle de pain qui se consomme en particulier et en abondance par cette catégorie, et qui fini par faire flamber la baguette dont le prix a atteint en certains lieux les 30 dinars l'unité. Toutes ces navrantes crises qui se greffent sur les jours de fête et qui se pointent à chaque Aïd sans connaitre la moindre solution, ont fini par faire perdre toute saveur festive à ces deux jours consécutifs en un lourd calvaire à vivre encore et toujours !
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Posté Le : 20/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L AMMAR
Source : www.reflexiondz.net