L'Aïd d'ici et d'ailleurs Pénuries et... poursuite des violences

Alger donnait l'aspect d'une ville morte en ces deux jours de l'Aïd El-Fitr, à ce décor habituel sont venues se greffer les pénuries de lait et de pain qui vont avec. Si elles se sont raréfiées les baguettes de pain, se sont écoulées partout, sauf dans les boulangeries et notamment par le biais de réseaux aussi informels que bizarres. Ainsi à Belcourt, la veille même de l'Aïd, une camionnette bourrée de pains (dont personne ne peut certifier de la qualité tant les morceaux étaient minuscules) a écoulé son stock en un incroyable tour de main.
En outre la distribution des fruits et légumes a connu aussi ses perturbations, puisque les marchés se sont vidés. Ceci en ces jours de fête, tous les restaurants affichaient portes closes, cédant ainsi la place aux sandwicheries, notamment aux vendeurs de grillades et de chawarma et de quelques pizzerias. Ce qui est inquiétant c'est de voir la plupart des cafés emblématiques de la ville suivre ce mouvement général de démission comme si l'Aïd avait divorcé d'avec la citadinité. En tous les cas, les Algériens n'ont pas dérogé à leurs habitudes en pareilles circonstances. Beaucoup ont fait le déplacement de la campagne afin de rendre visite aux parents, le sac plein de gâteaux et de friandises. Au niveau des transports, si on relève la défection des taxis, il faut dire, une fois n'est pas coutume, que l'Etusa grâce à sa nouvelle flottille du tramway a sauvé l'honneur. Pour ne pas être accusé de faire dans le pessimisme, signalons cette sympathique émission de la Chaîne III de la Radio nationale dont c'est la 3e édition "Un enfant, un jouet, un sourire" qui consiste à inviter les auditeurs à se rendre en ce jour de fête au service pédiatrie le plus proche de chez eux muni d'un présent à offrir à un enfant hospitalisé. Ailleurs dans le monde, l'Aïd a été marqué par 3 événements malheureux survenus dans des pays appartenant au monde musulman. En Syrie, on ne trouve plus de raison de faire la fête, la guerre n'y a pas fait de répit. Au lendemain de la première journée de l'Aïd, on comptait pas moins de 84 morts selon le décompte de l'Observatoire syrien des Droits de l'Homme. En Libye c'est un double attentat à la voiture piégée qui a été enregistré faisant deux morts et quatre blessés au c'ur de Tripoli.
Au Sud-Soudan, c'est un avion, un Antonov, transportant une délégation officielle soudanaise, qui s'est écrasé faisant 32 morts dont Ghazi al-Saddiq, le ministre soudanais des Affaires religieuses.
Alger donnait l'aspect d'une ville morte en ces deux jours de l'Aïd El-Fitr, à ce décor habituel sont venues se greffer les pénuries de lait et de pain qui vont avec. Si elles se sont raréfiées les baguettes de pain, se sont écoulées partout, sauf dans les boulangeries et notamment par le biais de réseaux aussi informels que bizarres. Ainsi à Belcourt, la veille même de l'Aïd, une camionnette bourrée de pains (dont personne ne peut certifier de la qualité tant les morceaux étaient minuscules) a écoulé son stock en un incroyable tour de main.
En outre la distribution des fruits et légumes a connu aussi ses perturbations, puisque les marchés se sont vidés. Ceci en ces jours de fête, tous les restaurants affichaient portes closes, cédant ainsi la place aux sandwicheries, notamment aux vendeurs de grillades et de chawarma et de quelques pizzerias. Ce qui est inquiétant c'est de voir la plupart des cafés emblématiques de la ville suivre ce mouvement général de démission comme si l'Aïd avait divorcé d'avec la citadinité. En tous les cas, les Algériens n'ont pas dérogé à leurs habitudes en pareilles circonstances. Beaucoup ont fait le déplacement de la campagne afin de rendre visite aux parents, le sac plein de gâteaux et de friandises. Au niveau des transports, si on relève la défection des taxis, il faut dire, une fois n'est pas coutume, que l'Etusa grâce à sa nouvelle flottille du tramway a sauvé l'honneur. Pour ne pas être accusé de faire dans le pessimisme, signalons cette sympathique émission de la Chaîne III de la Radio nationale dont c'est la 3e édition "Un enfant, un jouet, un sourire" qui consiste à inviter les auditeurs à se rendre en ce jour de fête au service pédiatrie le plus proche de chez eux muni d'un présent à offrir à un enfant hospitalisé. Ailleurs dans le monde, l'Aïd a été marqué par 3 événements malheureux survenus dans des pays appartenant au monde musulman. En Syrie, on ne trouve plus de raison de faire la fête, la guerre n'y a pas fait de répit. Au lendemain de la première journée de l'Aïd, on comptait pas moins de 84 morts selon le décompte de l'Observatoire syrien des Droits de l'Homme. En Libye c'est un double attentat à la voiture piégée qui a été enregistré faisant deux morts et quatre blessés au c'ur de Tripoli.
Au Sud-Soudan, c'est un avion, un Antonov, transportant une délégation officielle soudanaise, qui s'est écrasé faisant 32 morts dont Ghazi al-Saddiq, le ministre soudanais des Affaires religieuses.