Des dégâts sont à déplorer sur les jeunes bourgeons de vigne et les arbres fruitiers. Les champs de patates, de pois chiche
et de haricots n'ont pas été épargnés.
Après les dégâts considérables provoqués au début du mois de février dernier par le gel sur les champs de pomme de terre primeur de Mostaganem, c'est la grêle qui vient de s'abattre sur la région. Profitant de températures inférieures à 10 degrés et d'un vent d'ouest très violent, atteignant jusqu'à 120 km/h, des grêlons de taille moyenne se sont relayés durant la matinée de dimanche 15 avril dans la plupart des zones agricoles de la région. Ce sont des bourrasques de forte intensité qui se sont succédé, provoquant des dégâts sur les jeunes bourgeons de vigne et autres arbres fruitiers.
Bouleversements climatiques
Même les champs de patates, de pois chiche et de haricots qui se sont trouvés sur le passage de ces grêlons n'ont pas été épargnés. Pour la vigne qui est en plein développement végétatif, ce sont les feuilles et les jeunes grappes qui risquent d'en souffrir. On se rappelle que, l'année dernière, les quelque 10 000 hectares de vigne de table et de vinification ont été ravagés par le mildiou stimulé par une semaine de pluies ininterrompues. Ce scénario catastrophique semble se renouveler car, depuis déjà 3 journées, la région est balayée par des rafales de vents violents entrecoupées de pluies diluviennes et de grêle depuis ce dimanche matin. Les fellahs qui seraient tentés par le recours à des traitements ne peuvent le faire en raison de l'inaccessibilité des champs aux engins agricoles et parfois au simple ouvrier.
La terre ayant absorbé de l'eau comme une éponge ne peut même plus supporter la moindre pression. Il se trouve que tout retard dans les traitements sera mis à profit par les ennemis des cultures pour se multiplier et causer de gros dégâts.
Autant de bouleversements climatiques contre lesquels l'action de l'homme est de nouveau contrariée. Par ailleurs, les intempéries ont nécessité plus de 115 interventions de la part des services de la Protection civile à travers le territoire de la wilaya. Au niveau du port, c'est l'état d'alerte maximum chez les armateurs qui craignent pour leurs navires de pêche.
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Posté Le : 17/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yacine Alim
Source : www.elwatan.com