Algérie

L'agriculture: l'ultime panacée


L'agriculture: l'ultime panacée
L'agriculture un moyen de sortie de la dépendence des hydrocarburesIl ne s'agit pas de supputations ni de lectures fantaisistes, ce sont les chiffres de l'ONS qui attestent de cette performance qui émane d'un secteur qui a été laissé, pendant longtemps, en jachère, voire en stand-by.L'Office national des statistiques (ONS) vient de faire son tableau d'évaluation en rapport avec la tendance qui caractérise le niveau de l'inflation de l'économie nationale. Cette conjoncture s'inscrit dans une démarche ordinaire qui vise à prospecter et suivre le processus de cette évolution inflationniste et de sa tendance baissière.L'évolution des prix à la consommation en rythme annuel s'est située à 6,9% jusqu'à fin mai 2017. Cette évolution renseigne sur le statu quo qui caractérise ce processus, hormis les produits agricoles frais, la tendance est haussière quant aux autres produits relevant de l'industrie strictement manufacturière ou au niveau de l'industrie qui a trait au secteur de l'agroalimentaire.Dans ce sens, l'Office national des statistiques (ONS) rapporte des chiffres qui relèvent d'une conjoncture qui manifeste une évolution où la tendance d'avant l'année en cours, c'est-à-dire, cette évolution est en étroite relation avec la conjoncture de l'année précédente. L'ONS rapporte que «l'évolution des prix à la consommation en rythme annuel à mai 2017 est le taux d'inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois allant de juin 2016 à mai 2017 par rapport à la période allant de juin 2015 à mai 2016. Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, qui est l`indice des prix de mai 2017 par rapport à ceux d'avril 2017, elle a reculé de 0,4%», a-t-on appris de l'Office national des statistiques.Il s'agit bel et bien d'une conjoncture qui marque la période où le gouvernement Sellal était aux commandes. Mais ce qui est remarquable dans cette évolution inflationniste, c'est que cette donne est maintenant gérée d'un point de vue statistique sur le plan de la variation des prix à la consommation de façon mensuelle. C'est ce qui ressort de la lecture faite par les services de l'Office national des statistiques soulignant qu'«en termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont baissé de 1,1%, résultant notamment de la chute des prix des produits agricoles frais.Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une baisse de 3% en mai 2017 par rapport à avril dernier, à l'exception des fruits qui ont augmenté de 8,3% et des poissons qui ont connu une hausse de 3,2%», a-t-on précisé.L'agriculture est manifestement la plus citée de par ce qu'il résulte de ses produits durant la conjoncture actuelle et ce que cela a engendré comme conséquences positives en matière de réduction, voire d'inversement de la tendance dans ce secteur stratégique.Les produits agricoles viennent en tête quant à leur contribution dans cette tendance baissière du taux de l'inflation qui est de 6,9%. La chute des prix des produis maraîchers a participé à raison de 1,1% de baisse de l'inflation annuelle. Quand on soulève le volet des produits agricoles, cela touche aussi la production liée aux viandes rouges et viandes blanches. Ces produits ont connu une baisse perceptible, ce qui confirme la performance que connaît ce secteur pourvoyeur de l'emploi et de la valeur ajoutée au pays.Il ne s'agit pas de supputations ni de lectures fantaisistes, ce sont les chiffres de l'ONS qui attestent de cette performance qui émane d'un secteur qui a été laissé, pendant longtemps, en jachère, voire en stand-by.Les statistiques de l'ONS indiquent dans ce sens que «les baisses des prix ont été enregistrées, à titre d'exemple, pour les viandes rouges (-1,3%), les viandes blanches (-1,2%), les légumes (-12,7%) et la pomme de terre (-13,2%). Pour ce qui est des produits agro-alimentaires, les prix ont connu une hausse mensuelle de 0,9%», ces précisions en chiffres renseignent sur la nécessité de consolider ce secteur qui assure l'autosuffisance au pays et la sécurité alimentaire qui est devenue une source de chantage par les puissants pour mettre à genoux le pays.Cette conjoncture a un seul mérite, celui de montrer les failles qui caractérisent le secteur industriel et manufacturier qui sombre dans des difficultés en rapport avec les outils censés être au service de son développement et qui sont quasiment absents, et même pour le segment de l'habillement et chaussures, il est dans une logique qui fait que la manufacture doit être sauvée de la concurrence déloyale émanant des produits chinois et turcs. Dans ce sens, l'ONS rapporte que «les prix des biens manufacturés ont affiché une croissance de 0,1% alors que ceux des services ont augmenté de 0,6%. Par groupe de biens et services, les prix de l'habillement-chaussures ont enregistré une hausse mensuelle de 0,7%, alors que ceux du groupe santé-hygiène corporelle ont connu une augmentation de 1,4%, tandis que le reste s'est caractérisé par des stagnations», a-t-on souligné.Ce qu'il faut dire dans ce sens, c'est que la loi de finances 2017 prévoit une inflation de 4%, pour atteindre ce niveau, il va falloir rebooster à nouveau le secteur industriel, un secteur le plus pourvoyeur en richesses qui permettent à l'économie réelle de respirer à nouveau et que les équilibres macroéconomiques retrouvent leur santé.
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