Contrairement aux projections de la nouvelle carte pédagogique, la branche de l'agriculture et de l'agroalimentaire est très peu demandée par les apprenants de la formation professionnelle.En effet, seuls 18 stagiaires figurent parmi l'effectif orienté vers l'agriculture et 80 vers l'industrie agroalimentaire, alors qu'à l'opposé, le tourisme et l'hôtellerie affichent un engouement certain, avec 931 inscrits, devant le bâtiment / travaux publics (552), l'informatique (482) et les techniques administratives et de gestion (458), selon le rapport présenté avant-hier devant le conseil de wilaya. Cette tendance va certainement accentuer le problème du manque de main-d'?uvre dont se plaint déjà le secteur agricole.
La pêche et l'aquaculture, elles, n'ont enregistré respectivement que 0,67% et 0,19%. Au même moment, les techniques administratives de gestion réalisent un taux d'insertion de 29,3 %. Il semble qu'il y ait un décalage dans les prévisions par rapport à la réalité économique. Paradoxe de taille : les paysans sont à la recherche de main-d'?uvre, et quand ils en trouvent, ils l'appréhendent comme une occasion pour «des emplois précaires ou saisonniers».
Cette approche ne semble pas encourager les jeunes à se presser au portillon. C'est le moins qu'on puisse dire pour un secteur pourtant stratégique censé être l'«après-pétrole».
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Posté Le : 02/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hachemane Lakhdar
Source : www.elwatan.com