Algérie

L'agriculture au menu de l'APW de Djelfa : Un secteur en crise morale


L'ordre du jour dont doit débattre, aujourd'hui, l'Assemblée populaire de wilaya au cours de sa 2e session depuis son installation, s'articulera principalement autour du secteur agricole qui, le moins qu'on puisse en dire, est passé par d'éprouvantes épreuves depuis 2006. D'autres points, non moins importants, mais qui ne présentent nullement de difficultés insurmontables, sont également au menu des deux journées de travaux prévues pour aujourd'hui et demain. Il s'agit, et le timing est tout indiqué, du budget supplémentaire, ainsi que du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme des trois daïras les plus importantes, à savoir : Djelfa, Messaâd et Aïn Oussera.Les débats autour du premier thème seront sûrement passionnés, voire orageux, est-il attendu, selon certaines indiscrétions parmi les élus de wilaya. En effet, cela pourrait s'expliquer par l'état d'apathie profonde dans lequel l'agriculture se plaît à demeurer, bien que ce soit indépendamment de la volonté des élus de l'APW, en raison des nombreuses affaires pendantes au niveau judiciaire. En termes concrets, l'incapacité de ce secteur à se relancer dans le développement agricole se définit par le gel, non écrit, mais qui existe bel et bien sur le terrain, des 3 fonds nationaux de soutien essentiels à l'agriculture, que sont le FNDRA, le programme de la GCA pour la steppe et enfin, celui confié au HCDS.Alors que toute la stratégie nationale en matière agricole en dépend, ces fonds qui recèlent d'intarissables crédits financiers, pour la plupart à concours définitif, sont dans la réalité locale dans l'expectative d'une consommation juste et rationnelle.Et c'est justement là que le bât blesse, car l'expérience récente de leur injection dans les circuits étatiques créés à cet effet, s'est avérée d'une extrême imprudence. En témoignent les milliards DA aisément détournés de leurs destinations initiales. Inutile de revenir sur les scandales qui ont éclaboussé ce secteur qui peine à sortir de sa crise morale, tant toutes les péripéties qu'il a traversées ont déjà été publiées par El Watan dans des livraisons antérieures. Il sera aujourd'hui également question du pourquoi le taux de réalisation des logements ruraux est faible, il n'est qu'à 25,74%, ainsi que des raisons qui ont engendré un manque à gagner de 400 km de réseau d'électrification rurale.
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