menace d'abaisser encore la note de Chypre en raison notamment de la lenteur
des négociations que le pays a engagées avec la troïka de ses créanciers publics (FMI, UE, BCE) pour obtenir un plan d'aide.
L'agence a annoncé vendredi avoir placé "sous examen" la note du pays (B3) "en vue d'un possible abaissement", estimant également que le déficit budgétaire de Chypre, très exposé à la Grèce, devrait être "beaucoup plus important que prévu". Elle avait déjà abaissé de trois crans la note du pays en octobre, en évoquant
"des difficultés profondes" du secteur bancaire chypriote. Chypre, membre de la zone euro et président en exercice de l'Union européenne, a demandé fin juin à bénéficier d'une aide qui pourrait dépasser 10 milliards d'euros, après avoir vu ses finances plombées par ses liens étroits avec la Grèce. Pour justifier sa décision, Moody's évoque "la lenteur des négociations avec la troïka et l'incertitude qui pèse sur le calendrier et la probabilité d'un plan d'aide". Une équipe de la troïka des bailleurs de fonds est récemment retournée à Chypre pour négocier un programme d'austérité avec le gouvernement. Mais Chypre considère pour l'heure que les mesures exigées par la troïka (baisse du salaire des fonctionnaires et des prestations sociales, hausse de la TVA) sont trop lourdes pour une économie en récession. "Même si les négociations étaient conclues en 2012, Moody's juge peu probable que la moindre aide soit déboursée en 2012 en raison du temps nécessaire aux parlements de la zone euro pour approuver tout nouveau programme d'aide", détaille l'agence. Si une aide lui était accordée, Chypre deviendrait le quatrième pays de la zone euro (sur 17) à être placé sous assistance financière internationale après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
menace d'abaisser encore la note de Chypre en raison notamment de la lenteur
des négociations que le pays a engagées avec la troïka de ses créanciers publics (FMI, UE, BCE) pour obtenir un plan d'aide.
L'agence a annoncé vendredi avoir placé "sous examen" la note du pays (B3) "en vue d'un possible abaissement", estimant également que le déficit budgétaire de Chypre, très exposé à la Grèce, devrait être "beaucoup plus important que prévu". Elle avait déjà abaissé de trois crans la note du pays en octobre, en évoquant
"des difficultés profondes" du secteur bancaire chypriote. Chypre, membre de la zone euro et président en exercice de l'Union européenne, a demandé fin juin à bénéficier d'une aide qui pourrait dépasser 10 milliards d'euros, après avoir vu ses finances plombées par ses liens étroits avec la Grèce. Pour justifier sa décision, Moody's évoque "la lenteur des négociations avec la troïka et l'incertitude qui pèse sur le calendrier et la probabilité d'un plan d'aide". Une équipe de la troïka des bailleurs de fonds est récemment retournée à Chypre pour négocier un programme d'austérité avec le gouvernement. Mais Chypre considère pour l'heure que les mesures exigées par la troïka (baisse du salaire des fonctionnaires et des prestations sociales, hausse de la TVA) sont trop lourdes pour une économie en récession. "Même si les négociations étaient conclues en 2012, Moody's juge peu probable que la moindre aide soit déboursée en 2012 en raison du temps nécessaire aux parlements de la zone euro pour approuver tout nouveau programme d'aide", détaille l'agence. Si une aide lui était accordée, Chypre deviendrait le quatrième pays de la zone euro (sur 17) à être placé sous assistance financière internationale après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
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Posté Le : 19/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com