L'Etat poursuit ses efforts pour chercher les différentes solutions pour sauver les dispositifs d'emploi, tels que la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), et l'agence nationale du soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ). Une nouvelle mesure vient d'être prise concernant le dispositif CNAC. Il s'agit de l'âge des bénéficiaires des facilitations et avantages accordés par le dispositif de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), qui vient d'être prolongé à 55 ans, en vertu d'un décret présidentiel publié dans le dernier numéro du Journal officiel. Ce décret, qui modifie le décret présidentiel 03-514 du 30 décembre 2003, relatif au soutien à la création d'activités par les chômeurs promoteurs, qui fixait la limite d'âge pour bénéficier du soutien à la création et à l'extension d'activités par les chômeurs-promoteurs à 50 ans.L'expression «âgés de trente (30) à cinquante (50) ans est remplacée», ainsi, dans le nouveau décret présidentiel par «âgés de trente (30) à cinquante cinq (55) ans». Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, qui avait annoncé il y a quelques semaines, la prolongation de l'âge des bénéficiaires du dispositif CNAC à 55 ans, avait expliqué que cette nouvelle mesure permettra aux personnes de cette tranche d'âge (55 ans), de bénéficier des facilités et des avantages octroyés par la caisse, en mettant à profit leurs «expériences et compétences professionnelles» dans leurs propres micro-entreprises. Il avait convié à l'occasion, les responsables locaux en charge de la mise en ?uvre des deux dispositifs, à informer les jeunes et les chômeurs sur les récents amendements inhérents au fonctionnement de ces derniers, ainsi qu'à renforcer la collaboration entre ces mécanismes, en vue d'«unir leurs efforts», dans le sens d'une «utilisation rationnelle» des moyens matériels et humains mis à leur disposition. Le ministre a fait savoir que, «grâce au financement de 3.474 micro-entreprises en 2018, le dispositif de la CNAC a contribué à la création de 8.598 emplois directs, au lancement des projets, avec un taux de remboursement estimé à 62%».
Dernièrement, pour ce qui est des jeunes investisseurs ayant monté des micro-entreprises dans le cadre des dispositifs publics d'aide à la création d'emploi (Ansej et CNAC), et qui se sont retrouvés en situation d'échec, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a assuré qu'«aucune poursuite judiciaire ne sera engagée contre eux». «Le fonds de garantie a été spécialement créé pour ce genre de situation, afin de prendre en charge le remboursement du crédit contracté auprès de la banque», a expliqué le ministre. Il a précisé aussi que «cette mesure ne concerne pas ceux qui ont fait appel aux dispositifs d'aide à la création d'emploi, et qui ont, ensuite, détourné les financements obtenus vers d'autre activités».
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Posté Le : 23/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Smail Mimouni
Source : www.letempsdz.com