Algérie

L'âge de départ à la retraite non encore fixé



L'âge de départ à la retraite non encore fixé
La dernière vague de mises à la retraite, en 2013, a concerné les de professeurs de 70 ans et plus l Leurs pensions de retraite sont amputées de près de 25%.Les enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires de 65 à 70 ans sont dans la tourmente. L'âge requis pour le départ à la retraite pour ces professionnels de la santé n'est pas encore fixé. La dernière vague des professeurs mis d'office à la retraite en 2013 a concerné les 70 ans et plus et leurs pensions de retraite ont été amputées de près de 25%. Ce qui est qualifié d'«injustice qui ne doit pas se reproduire».C'est pourquoi le Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) a saisi le Premier ministre ainsi que les ministres de l'Enseignement supérieur, du Travail et de la Sécurité sociale et celui de la Santé, «mais sans résultat», précise le professeur Djidjli, président du Snechu.Et de rappeler que lors du conseil national du syndicat qui s'est tenu le 12 novembre à l'hôpital Mustapha, à Alger, le sujet a été évoqué. «Ce dossier de la retraite est en discussion depuis plus de deux années sans connaître son épilogue. Ceci ne pouvant plus durer, le conseil a chargé le bureau national d'interpeller les autorités de tutelle pour qu'une solution urgente soit trouvée. Dans le cas contraire, le bureau national appellera à l'utilisation de tous les moyens que lui confère la loi pour faire valoir nos droits», note le Snechu dans un communiqué rendu public.Eviter les erreurs du passéLe syndicat exige des autorités de fixer définitivement l'âge de départ à la retraite des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires. «Cela leur permettra de connaître à l'avance cette éventualité somme toute logique et naturelle afin de s'y préparer. Eviter les erreurs du passé, ne plus dépendre du bon vouloir et des humeurs d'une administration tatillonne, tels sont les buts aussi de cette normalisation», tient à préciser le conseil national du Snechu, qui refuse de fixer un âge pour le départ à la retraite et réitère sa proposition de la fourchette 65-70 ans.«C'est à l'administration de choisir l'âge propice (dans la fourchette 65-70 ans) en fonction des besoins d'encadrement et de la nécessité d'éviter des départs massifs qui pourraient handicaper l'enseignement en sciences médicales», précise le Snechu, qui demande aussi de mettre impérativement en place un échéancier de départ à la retraite pour que cette normalisation se fasse progressivement et sans heurts.Et de revendiquer de «mettre fin à l'injustice qui frappe une partie des enseignants hospitalo-universitaires qui partent en retraite. En effet, un certain nombre d'entre eux, parmi les plus anciens et les plus gradés, voient leurs pensions de retraite amputées de près de 25%. Ils ont cotisé toute une vie pour avoir une pension de retraite estimée à 80% de leur salaire, mais ils n'en perçoivent que 55%». Pour le Pr Djidjli, il faut normaliser et discuter sans tabou de ce départ à la retraite, qui doit «se faire dans la dignité, le respect, la reconnaissance, sans précipitation et dans un esprit d'équité et de justice».Le Snechu a également discuté, lors de son conseil national, du prochain concours au poste de chef de service et notamment de la grille d'évaluation. «Après le débat, le conseil a accepté le principe de ?donner notre avis' sur le contenu de cette grille d'évaluation et d'apporter d'éventuelles corrections ou suggestions. Chaque bureau du Snechu examinera cette grille puis fera parvenir ses propositions au bureau national, qui en fera la synthèse avant de transmettre le tout au ministère de la Santé.»Le Snechu s'est également penché sur le dossier des sanctions qui ont touché certains hospitalo-universitaires. «Ces sanctions n'ont pas respecté la réglementation et les textes régissant le régime disciplinaire des enseignants hospitalo-universitaires», estime le syndicat, qui a saisi les deux tutelles à ce sujet. Et de signaler qu'un groupe de travail réunissant des membres de l'administration de la santé, de l'enseignement supérieur et du Snechu, travaille sur ce sujet et devrait incessamment rendre ses conclusions.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)