Algérie

L'Afrique adopte sa feuille de route



L'Afrique adopte sa feuille de route
«Cette conférence et ses résolutions constituent un pas important pour les pays africains, elle nous a permis de débattre communément de l'économie verte et la politique environnementale à prendre en compte dans l'Afrique», a affirmé Dalila Boudjemaâ, juste après l'adoption de la déclaration finale qui a sanctionné les travaux de la Conférence africaine sur l'économie verte, à laquelle une trentaine de pays a pris part. «Nous savons maintenant ce que veut l'Afrique, raison pour laquelle nous nous sommes réunis à Oran», a-t-elle enchaîné. La rencontre, qui a été sanctionnée par la prise de plusieurs résolutions, a été clôturée hier par l'adoption de la feuille de route, contenant les gardes-fous à prendre en considération dans les prochaines conférences internationales notamment celles qui sont à quelques encablures comme la conférence de Qatar, celle de Washington et la rencontre de Paris devant se tenir en 2015. Ces rencontres seront toutes focalisées autour d'un seul sujet: la nécessité d'investir dans l'économie verte. L'Afrique est donc prête à défendre, d'une seule voix, ses positions et ses ambitions. La déclaration d'Oran, qui repose sur une dizaine de recommandations, servira donc de référence pour les pays africains, quant à défendre leurs intérêts lors des prochaines rencontres. Dans le document adopté à l'unanimité hier, l'Afrique réitère son attachement aux principes et objectifs de l'acte constitutif de l'Union africaine et son engagement commun à réaliser le développement du continent à travers la promotion de la coopération et le développement dans tous les domaines de l'activité humaine et relever le niveau des peuples africains. Aussi, l'Afrique renouvelle son engagement à réaliser les objectifs du millénaire pour le développement durable du continent africain. Les conclavistes africains, réunis à Oran, enregistrent avec satisfaction que la conférence d'Oran est une étape importante dans le renforcement des liens de coopération et de consultations africaines dans le domaine du développement durable, les présents ont donc renouvelé leurs engagements, quant au développement durable et l'élimination de la pauvreté. Les rédacteurs du document d'Oran estiment que «l'économie verte, en tant que l'une des voies pour la réalisation du développement durable et l'éradication de la pauvreté, doit contribuer à la création d'une croissance durable, d'emplois décents pour tous et l'amélioration du bien-être social, dans le cadre des priorités et les circonstances nationales de chaque pays». Selon la même déclaration, «l'économie verte ne doit toutefois pas constituer pour les pays en développement une barrière ou une nouvelle conditionnalité aux échanges économiques et commerciaux bilatéraux et internationaux». Le nerf de la guerre, les finances, n'ont pas été en marge de la rencontre ni encore moins omis par les participants à la conférence d'Oran qui ont mis l'accent sur l'investissement. Or, les finances font défaut, vu la pauvreté qui règne dans plusieurs pays du continent. Dans ce chapitre bien nommé, les présents ont été unanimes à réaffirmer que «l'économie verte nécessite les investissements colossaux que les pays africains ne sont pas en mesure d'assurer sans le concours des pays industrialisés.




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