Le ministre de la justice s'est refusé à tout commentaire sur le rapport de la diplomatie américaine qui accuse l'Algérie de trafic d'être humain, et assuré que la décision sur le dossier du moudjahid Mohamed Gharbi devrait être connue la semaine prochaine, et a refusé de donner ses observations au sujet de l'affaire du journaliste d'El khabar, Hamid Yes, et annoncé l'indemnisation de 83 personnes victimes dans des affaires de cybercriminalité.Le ministre a déclaré répondant à une question sur l'affaire du journaliste d'El Khabar, notre confrère Hamid Yes, poursuivi dans l'affaire Tounsi pour « violation du secret de l'instruction », « je me suis engagé envers vous, et je suis un homme qui tient mes promesses, j'ai pris connaissance du rapport relatif à l'affaire », mais a refusé de donner ses observations au sujet du rapport qui lui a été remis par le procureur général sur l'affaire. Le ministre a annoncé dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière consacrée aux questions orales au conseil de la nation, la réunion de la commission d'application des peines la semaine prochaine pour prendre une décision sur la demande de libération du moudjahid Mohamed Gharbi, condamné à 20 ans prison après une décision présidentielle commuant sa peine de condamnation de mort, pour avoir tué un terroriste repenti, et dont la demande de libération avait été rejeté une première fois. Le ministre a refusé de commenter le rapport de la diplomatie américaine classant l'Algérie dans la liste sur le trafic d'être humain, déclarant que « je n'ai pas lu ce rapport et je ne peux en tant que responsable au gouvernement commenter ce que je n'ai pas lu, mais j'ai demandé une copie que je commenterai dimanche prochain lors de l'adoption du projet de révision du code pénale au parlement ». Le ministre a lors de ses réponse aux questions orales qui lui ont été posées a rapporté que 83 dossiers relatifs à la cybercriminalité avaient été traités, et que les victimes, dont 65 personnes en 2010, avaient été indemnisées. Le ministre a assuré que ce genre de crime se développait de manière rapide et continue, ce qui exigeait une révision de la loi sur la lutte contre la cybercriminalité promulguée en aout 2009, et a indiqué que le ministère avait formé 366 juges spécialisés dans ce genre de crime en France et les recyclant constamment, ainsi que la formation de greffes spécialisés dans le traitement de ce genre de crime.
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Posté Le : 30/06/2011
Posté par : archives
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com