,Les trois syndicats des taxieurs collectifs inter wilayas qui se sont regroupés ce dimanche dernier au niveau de la gare routière du Caroubier, où pas moins de trente cinq (35) wilayas qui ont répondu à l'appel des trois syndicats que compte cette corporation des taxis, à savoir : (UGTA-UGGAA-UNACT), où la réunion en question a été aiguillée principalement sur l'affaire de quelques 150 taxis de «types 806», un monospace très apprécié par la corporation des taxis inter-wilayas.En effet, selon un syndicaliste contacté par nos soins, il a été question sur plusieurs maux dont souffre cette corporation, a l'exemple de la bureaucratie régnante dans les différentes directions des transports, des pressions, des inégalités dans le traitement des dossiers et autres comme la hogra propre a notre pays dont sont victimes les taxieurs en Algérie, et ce, sans rentrer dans les détails qui fâchent. Les saisies fâcheuses de ce genre de type de voitures nonospace, et ce, suite à une enquête judiciaire diligentée en l'an 2016, par les services de sécurité a démontrée qu'un réseau de trafic internationale a pu s'infiltrer, et ce, depuis l'année 2011, plus de 7.000 voitures de ce type d'automobiles. Nonobstant ces faits et chiffres, il est important de souligner que de visu, que des ramifications des plus trempées ont été derrière ce trafic international ou durant six années des fonctionnaires indélicats et autres prédicateurs se sont sucrés à outrance. Ce type de voitures, en provenance d'Europe et du Maroc entre autres, passent par les pays du Sahel, avant qu'ils ne franchissent la frontière algérienne. Dans cette incroyable évaporation de voitures de cette taille, il y a bien évidemment anguille sous roche. Cela ne peut se faire sans des complicités dans des différentes Daïras, une condition Sine qua non, fondamentale pour l'établissement des cartes grises. Par la suite, ces «806» sont proposées à la vente au niveau de plusieurs marchés de voitures, surtout au Centre du pays, Chlef, Sétif et Oran. A l'ouest du pays à l'exemple de Sidi Bel Abbes, et Mascara, la même affaire de confiscation ou plutôt de saisie des voitures 806 a réapparue, a fait froid dans le dos de la corporation ciblée et dont les taxieurs en question se sont insurgés pour déclarer en ces termes : l'interprétation se situe au centre juridique qui est très mal déformée, ou ces taxieurs rencontrés précisent que sur l'opération qu'ils ont acheté leurs véhicules d'une manière tout à fait règlementaire. D'après eux, s'il y a un problème, il se situerait ailleurs. L'achat de nos véhicules en question ont été observé d'une manière réglementaire, tout à fait légales, (le tout enveloppé avec documents et cartes grises). S'il y a un problème normalement ceci devrait se régler entre les différents protagonistes directement incriminés dans cette affaire et dont nous sommes devenus les dindons de la farce !. Pour conclure, il est inconcevable dans un pays qui se respecte de saisir des voitures légalement affranchis pour en faire des milliers de familles voués à la famine et la mendicité, tout en piétinant les droits de l'homme les plus élémentaires. «Rendez nous nos voitures et enquêtez après ! semble exprimer les taxieurs rencontrés dont les 806 sont mis en fourrière, pour être mis dans les annales de la vente aux enchères. Une grande injustice ! Ou se situe la faille et y a-t-il anguille sous roche'
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Posté Le : 01/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Manseur Si Mohamed
Source : www.lnr-dz.com