Algérie

L’affaire des 9 quintaux de kif resurgit



Le procureur requiert 20 ans de prison ferme Hier, ont comparu devant la cour d’appel les mis en cause, dont trois officiers de police du port d’Alger et un agent. Ces derniers devaient répondre du grief de trafic international de stupéfiant. Arrêtés en 1999, ils ont été condamnés à la peine de vingt ans de prison ferme. Après appel, ils ont comparu à nouveau devant le juge qui les a acquittés. Un autre appel est, cependant, déposé par le parquet ce qui ramènera, une fois de plus, cette affaire devant la cour d’Oran. Les faits de cette affaire remontent à l’année 1999. Suite à plusieurs plaintes déclarant que ces mis en cause ont trempé dans des affaires de trafic international de kif, tout un réseau est alors démantelé et interpellé. En effet et selon ces plaintes, ces mis en cause ont facilité le transit de plusieurs quantités de kif, équivalant le poids de neuf quintaux. Arrêtés à l’époque, ces prévenus ainsi que près d’une soixantaine d’autres complices, devaient répondre des faits cités plus haut. A l’époque, même le nom du plus illustre Baron de kif a été cité (Zendjabil). Rappelons que ces accusés avant d’être acquittés une première fois par la cour d’appel, ont passé quatre années en détention préventive. Appelé hier à la barre, le principal accusé niera les faits arrêtés à son encontre, expliquant que toute cette affaire ne tient pas debout. On nous accuse d’avoir trempé dans une affaire de trafic international de stupéfiant, alors que la quantité de ce kif n’a jamais existé, personne n’a pu la trouver. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à l’encontre de ces inculpés, la même peine de 20 ans de prison ferme. La défense plaidera la non culpabilité de ses mandants, tout en rejoignant les déclarations des prévenus. Votre honneur, dira cet avocat, on parle de neuf quintaux de kif. Mais où est cette marchandise? On ne peut tout de même pas dissimuler toute cette quantité.   Hasna Y.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)