Algérie

"L'affaire des 53 officines est la pomme de discorde entre les pharmaciens et la DSP"


Cela fait cinq ans que la relation entre le syndicat, l'Ordre des pharmaciens de Sétif d'un côté et la Direction de la santé et de la population d'un autre côté, est rompue. En effet, l'affaire des 53 officines ouvertes illégalement est la pomme de discorde entre les deux parties. Cet état de fait qui, au grand dam des malades perdure depuis 2012, compromet les droits de ces derniers et met en stand-by tous les projets initiés par les représentants des 354 pharmaciens, sans compter les 53 officines ouvertes et qui ne sont reconnues ni par l'Ordre ni par le syndicat (Snapo). Des représentants des pharmaciens d'officine soutiennent mordicus, que l'ouverture de 53 pharmacies à travers les quatre coins de la wilaya a été faite d'une manière illégale bafouant toutes les lois existantes et en l'absence du syndicat et de l'Ordre. Chose confirmée par la justice.Pis encore, des dizaines de décisions et arrêts de justice sont restés lettre morte car la direction relevant du département du Pr Hasbellaoui refuse d'appliquer les dites décisions sous prétexte que cela constitue une atteinte à l'ordre public. Selon Fayçal Abed, président du syndicat des pharmaciens d'officine de Sétif, les instructions de février 2014 émanant du ministère de la Santé stipulant l'installation d'une commission tripartite regroupant des représentants de l'ordre, du syndicat et de la Direction de la santé de la wilaya, n'ont pas été appliquées. "C'est une véritable situation de blocage. Nous déplorons le fait que la direction n'a pas réuni les conditions pour entamer notre travail dont l'installation et le transfert des pharmacies pour remettre de l'ordre dans la profession, arrêter les heures d'ouverture et de fermeture ainsi que le tableau des gardes car nous sommes la seule wilaya à ne pas appliquer cette instruction d'août 2014", nous dira le premier responsable du syndicat de Sétif.
Sur un autre volet, le vice-président national du Snapo, a indiqué à Liberté qu'il est grand temps que toutes les parties assument leurs responsabilités. "L'affaire de notre confrère qui a écopé de dix ans de prison ferme, est la conséquence de l'absence d'inspections et de contrôle", dira en exclusivité, à Liberté le vice-président du Snapo.
F. SENOUSSAOUI
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