Programmée hier au tribunal correctionnel d'El Harrach, l'affaire de trafic de passeports où sont impliquées près d'une dizaine de personnes, dont le fils d'un ex-ministre des Affaires religieuses, un ex-responsable et un secrétaire général d'une daïra et un «faux» officier supérieur de l'ANP, est reportée au 2 février prochain. La décision a été prise par le président de séance. Très attendu par l'opinion publique, le procès de l'affaire en question a créé hier une ambiance particulière au niveau du tribunal d'El Harrach. La salle d'audience s'est avérée très exiguë pour contenir la nombreuse assistance venue suivre le procès. Un procès reporté au 2 février prochain sur décision du juge de séance. Le même magistrat qui a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par la défense. Le renvoi du procès fait suite à une demande d'un des avocats constitué tardivement et qui aurait demandé un «peu de temps pour pouvoir mieux étudier le dossier». L'affaire remonte au premier semestre de l'année 2014, lorsque les services de sécurité ont procédé au démantèlement d'un «réseau de trafic de passeports pour hadj». Parmi les personnes poursuivies figure le fils d'un ex-ministre des Affaires religieuses. Ce dernier, selon l'accusation, serait impliqué, au même titre que le responsable du service Hadj d'une daïra relevant de la wilaya de Chlef, le secrétaire général de la daïra d'Aïn-Mérane. Le réseau s'étend sur plusieurs wilayas, dont la capitale, où le gérant d'une agence de voyage serait également impliqué.
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Posté Le : 13/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Bettache
Source : www.lesoirdalgerie.com