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L'affaire de l'attentat contre le Palais du gouvernement au menu de l'actuelle session criminelle Le procès est prévu le 2 février 2012



L'affaire de l'attentat contre le Palais du gouvernement au menu de l'actuelle session criminelle                                    Le procès est prévu le 2 février 2012
De report en report, le dossier de l'attentat suicide, qui a ciblé en 2007 le siège du Palais du gouvernement à Alger, sera rouvert durant la session criminelle en cours. Le procès est fixé au 2 février 2012. Finira-t-il par avoir lieu enfin ou doit-on s'attendre à un énième ajournement '
Le troisième et dernier planning de la session criminelle de la Cour d'Alger, ouverte le 30 octobre dernier, prévoit de statuer, entre autres, sur plusieurs dossiers liés au terrorisme. Le principal n'est autre que celui de l'attentat suicide qui a ciblé, le 11 avril 2007, le siège du Palais du gouvernement. Le procès est fixé cette fois-ci au 2 février 2012 sous la présidence de Benkherchi.
Question : Finira-t-il par avoir lieu enfin et dévoiler tous ses secrets ou sera-t-il reporté pour la quatrième fois ' Ouvert trois ans après l'attentat, ce dossier n'a pu être examiné par le tribunal en raison de l'absence de l'un des membres de la défense à chaque audience. Le dernier ajournement remonte au 4 juillet 2011 (les deux autres ont été prononcés le 14 mars et le 12 avril de la même année) et a été motivé par l'absence de l'avocat de l'un des principaux prévenus, Bouderbala Fateh, qui s'était rendu aux autorités le 14 mars 2011 et qui n'avait pas été encore auditionné.
Bouderbala, alias Abou Bassir, 'émir' de la phalange El-Feth d'Alger, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt, est considéré comme responsable direct présumé de cet attentat et celui qui a ciblé le siège de la sûreté urbaine de Bab-Ezzouar. Selon l'arrêt de renvoi, Bouderbala avait reconnu avoir supervisé et dirigé par téléphone l'itinéraire des trois kamikazes qui étaient à bord de véhicules piégés pour les faire exploser devant les sièges du Palais du gouvernement, la sûreté urbaine de Bab-Ezzouar et l'ambassade du Danemark. Selon ses dires, c'est lui-même qui leur avait donné l'ordre d'actionner leurs ceintures bourrées d'explosifs. Seule la troisième opération visant l'ambassade du Danemark a échoué en raison du dispositif sécuritaire mis en place.
Bouderbala ne comparaîtra pas seul comme ce fut le cas le 26 mai dernier, où l'audience avait été reportée sine die, en attendant la réponse de la Cour suprême au pourvoi en cassation que cet accusé avait introduit à l'encontre de l'arrêt de la chambre d'accusation.
En effet, le groupe Bouderbala compte 18 prévenus, dont 9 sont toujours en fuite. Parmi eux, le chef du GSPS Abdelmalek Droukdel, cité dans plusieurs affaires terroristes et condamné à mort par contumace lors de précédents procès.
Il y a aussi Hadouche Salim, Ouzendja Khaled, Maârouf Khaled'Les prévenus devront être jugés pour une série de chefs d'inculpation : 'Appartenance à groupe terroriste dans le but de semer l'effroi au sein de la population et créer un climat d'insécurité, de participation à des actes terroristes avec usage d'explosifs,
d'homicide volontaire avec préméditation et guet-apens et du délit de non-dénonciation.'
Selon l'arrêt de renvoi, les accusés appartiennent à un groupe terroriste opérant dans la région de Thénia, relevant de l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique.
À signaler, enfin, que le dernier planning de la session criminelle en cours compte plusieurs autres groupes impliqués dans des attentats terroristes. À citer également l'affaire de l'ex-Enapal, programmée le 20 décembre prochain, qui remonte à 1998. L'ex-P-DG, Z. H., était poursuivi pour avoir conclu des contrats d'approvisionnement contraires à la législation. Il a écopé de 5 ans de prison ferme avant d'être acquitté lors du procès en appel. L'affaire est rouverte suite à un pourvoi en cassation à la Cour suprême.
MALIKA BEN
mecipsa 05-11-2011 01:08


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